L'hypothèse de croissance vole en éclats
Devant les caméras de BFM, le commissaire européen au Marché intérieur n'y est pas allé par quatre chemins : l'Union européenne va essuyer une récession cette année qui devrait s'établit à 1%. « Avant la crise, on était aux autours de 1,4% [de croissance] sur l'ensemble du continent. Et là, on pense qu'on va avoir un impact entre 2 et 2,5% ». L'impact de la crise sanitaire sur les économies du vieux continent s'annonce donc particulièrement important. Pour Thierry Breton, l'important est « d'accompagner les entreprises et leur permettre de faire face à leurs échéances de liquidités ». Les États ont mis sur pied des plans de soutien aux montants « considérables ».
Les banques doivent jouer leur rôle, explique encore le commissaire français. Au delà des dispositifs nationaux, il en appelle à une concertation et une coordination au sein de l'Union. Emmanuel Macron s'est entretenu lundi 16 mars avec Angela Merkel sur le sujet, ainsi qu'avec Ursula van der Leyen, la présidente de la Commission européenne.
Les banques doivent jouer leur rôle, explique encore le commissaire français. Au delà des dispositifs nationaux, il en appelle à une concertation et une coordination au sein de l'Union. Emmanuel Macron s'est entretenu lundi 16 mars avec Angela Merkel sur le sujet, ainsi qu'avec Ursula van der Leyen, la présidente de la Commission européenne.
Solidarité et coopération
Cette coordination est « une très bonne chose », souligne Thierry Breton. « Vous avez vu que la première décision qui a été prise par la banque centrale américaine sans concertation n'a eu que peu d'effets. Il y en a une nouvelle qui a été prise mais cette fois-ci en concertation ». La nouvelle baisse des taux de la Fed a justement été réalisée en concertation avec les autres Banques centrales.
C'est dans la « concertation mondiale » et la « solidarité mondiale » que réside la solution, assène le Commissaire : « Tous ceux qui ont cru que cette crise pouvait être gérée de façon isolée se trompent lourdement et aujourd'hui, ils reconnaissent enfin que dans une situation telle que celle que nous traversons, on ne pourra le faire que de façon coordonnée et je le redis solidaire ». Il en veut pour preuve l'envoi de 250 millions d'euros de matériel pour la Chine au plus fort de l'épidémie, « ils nous renvoient cette aide ».
C'est dans la « concertation mondiale » et la « solidarité mondiale » que réside la solution, assène le Commissaire : « Tous ceux qui ont cru que cette crise pouvait être gérée de façon isolée se trompent lourdement et aujourd'hui, ils reconnaissent enfin que dans une situation telle que celle que nous traversons, on ne pourra le faire que de façon coordonnée et je le redis solidaire ». Il en veut pour preuve l'envoi de 250 millions d'euros de matériel pour la Chine au plus fort de l'épidémie, « ils nous renvoient cette aide ».