WeWork lutte pour la survie dans une économie défavorable
WeWork, la célèbre entreprise de bureaux partagés, se trouve dans une situation précaire. Alors que sa valorisation s'élevait à 47 milliards de dollars en 2019, elle n'est plus que de 442 millions de dollars aujourd'hui. La chute vertigineuse de 80% de son action depuis le début de l'année témoigne de la gravité de la situation. La société attribue ce déclin à la dégradation de l'économie mondiale, à l'essor du télétravail et à l'inflation.
La perte nette du deuxième trimestre 2023 s'élève à 397 millions de dollars, tandis que les revenus n'ont augmenté que de 4% sur un an. David Tolley, PDG par intérim de l'entreprise, reconnaît une « légère baisse des adhésions » et note que « la concurrence croissante dans le coworking flexible, et la volatilité macroéconomique, ont entraîné une rotation des membres plus élevée et une demande plus faible que prévu ».
La perte nette du deuxième trimestre 2023 s'élève à 397 millions de dollars, tandis que les revenus n'ont augmenté que de 4% sur un an. David Tolley, PDG par intérim de l'entreprise, reconnaît une « légère baisse des adhésions » et note que « la concurrence croissante dans le coworking flexible, et la volatilité macroéconomique, ont entraîné une rotation des membres plus élevée et une demande plus faible que prévu ».
Crise financière, gouvernance instable et tentatives de redressement
L'enjeu financier n'est pas le seul défi auquel WeWork est confronté. Une crise de gouvernance s'est installée après l'éviction de son fondateur controversé, Adam Neumann, en 2019. L'investisseur historique, SoftBank, qui a déjà investi près de 20 milliards de dollars dans l'entreprise, avait pris les rênes, mais le changement de direction et la démission du CEO désigné, Sandeep Mathrani, ont ajouté à l'instabilité.
Pour tenter de remédier à la situation, David Tolley promet une restructuration profonde, avec des licenciements, des fermetures de bureaux déficitaires et d'autres mesures drastiques. Le document transmis à la SEC indique que le sort de WeWork dépend de l'« exécution réussie du plan de la direction visant à améliorer les liquidités et la rentabilité de l'entreprise ». Les difficultés actuelles de WeWork semblent presque insurmontables. L'échec de la tentative de redressement depuis 2019 et le passage du statut de licorne à une valorisation de seulement 442 millions témoignent du gâchis financier inédit de l'entreprise.
Pour tenter de remédier à la situation, David Tolley promet une restructuration profonde, avec des licenciements, des fermetures de bureaux déficitaires et d'autres mesures drastiques. Le document transmis à la SEC indique que le sort de WeWork dépend de l'« exécution réussie du plan de la direction visant à améliorer les liquidités et la rentabilité de l'entreprise ». Les difficultés actuelles de WeWork semblent presque insurmontables. L'échec de la tentative de redressement depuis 2019 et le passage du statut de licorne à une valorisation de seulement 442 millions témoignent du gâchis financier inédit de l'entreprise.