Accélération des départs
Il est communément admis que le Covid a provoqué l'exode des urbains vers les campagnes pour des logements plus grands avec des jardins ou une plus grande ouverture sur la nature. Dans les faits, le tableau est beaucoup plus nuancé. Une étude réalisé par la plate-forme d'observation des projets et stratégies urbaines (Popsu) pour le compte de Leboncoin, SeLoger, Meilleurs Agents et La Poste bat en brèche l'idée d'un exode urbain.
Le Covid a certes « globalement accéléré les départs en provenance des grands centres urbains, en particulier des plus grandes métropoles, vers d'autres territoires ». Mais les auteurs observent que ces territoires sont surtout des « villes (un peu) plus petites et des couronnes périurbaines ». La plus grande partie des déménagements constatée pendant la pandémie concerne en fait des villes de même taille. 43% des déménagements réalisés pendant les 12 premiers mois de la pandémie se sont faits dans des villes d'au moins 200.000 habitants.
Le Covid a certes « globalement accéléré les départs en provenance des grands centres urbains, en particulier des plus grandes métropoles, vers d'autres territoires ». Mais les auteurs observent que ces territoires sont surtout des « villes (un peu) plus petites et des couronnes périurbaines ». La plus grande partie des déménagements constatée pendant la pandémie concerne en fait des villes de même taille. 43% des déménagements réalisés pendant les 12 premiers mois de la pandémie se sont faits dans des villes d'au moins 200.000 habitants.
Un exode urbain finalement limité
Par ailleurs, les villages ruraux ne représentent que 18% des destinations, un chiffre en hausse… d'un seul point entre les habitudes d'avant le Covid, et après. Si le solde migratoire des espaces ruraux a augmenté fortement après le début de la crise sanitaire, il s'agit là d'un phénomène « minoritaire », souligne l'étude. Surtout, ce sont les territoires « proches des centres urbains » qui sont privilégiés…
L'étude confirme aussi certaines tendances lourdes, comme la métropolisation, autrement dit la concentration des populations, des activités et des richesses dans les grands centres urbains. Difficile dans ces conditions de parler d'un exode qui n'a dans les faits jamais vraiment existé : le Covid a surtout permis de valider un changement de vie chez des ménages qui s'interrogeaient déjà sur l'opportunité de déménager.
L'étude confirme aussi certaines tendances lourdes, comme la métropolisation, autrement dit la concentration des populations, des activités et des richesses dans les grands centres urbains. Difficile dans ces conditions de parler d'un exode qui n'a dans les faits jamais vraiment existé : le Covid a surtout permis de valider un changement de vie chez des ménages qui s'interrogeaient déjà sur l'opportunité de déménager.