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Après avoir pris en compte divers paramètres nouveaux parmi lesquels la poursuite de la chute du cours du pétrole, qui a perdu plus de 50% de sa valeur en quelques mois, et la chute de l'euro face au dollar, la monnaie unique européenne perdait encore 1,3% face au dollar ce jeudi 5 février 2015, les prévisions de Bruxelles donnent raison au gouvernement français.
Désormais la Commission européenne table sur une croissance de 1% pour la France en 2015 et sur 1,8% pour 2016. Pour 2015 elle s'aligne donc sur les espoirs et les prévisions du gouvernement, pour 2016 elle prévoit même mieux, François Hollande et son équipe ne prévoyant en fait que 1,7% de croissance pour le pays.
Le déficit également est revu à la baisse par Bruxelles, mais pas autant qu'aurait pu l'espérer l'exécutif. Si pour 2015 Bruxelles estime que le déficit va baisser à 4,1% du PIB, contre 4,5% initialement estimés, pour 2016 elle "ne voit pas, à ce stade, le déficit revenir à 3,6% du PIB". Mais le gouvernement français a un atout qu'il n'a pas encore joué.
Bercy prévoit en effet une enveloppe d'économies supplémentaire de 15 milliards d'euros pour 2016, une donnée qui n'a pas encore été intégrée au nouveau calcul de prévisions de croissance et de déficit de la Commission européenne.
Mais ces prévisions sont sujette à la conjoncture économique actuelle, particulièrement favorable à la zone euro avec le prix du pétrole très bas et l'euro qui s'approche doucement de la parité avec le dollar.
Désormais la Commission européenne table sur une croissance de 1% pour la France en 2015 et sur 1,8% pour 2016. Pour 2015 elle s'aligne donc sur les espoirs et les prévisions du gouvernement, pour 2016 elle prévoit même mieux, François Hollande et son équipe ne prévoyant en fait que 1,7% de croissance pour le pays.
Le déficit également est revu à la baisse par Bruxelles, mais pas autant qu'aurait pu l'espérer l'exécutif. Si pour 2015 Bruxelles estime que le déficit va baisser à 4,1% du PIB, contre 4,5% initialement estimés, pour 2016 elle "ne voit pas, à ce stade, le déficit revenir à 3,6% du PIB". Mais le gouvernement français a un atout qu'il n'a pas encore joué.
Bercy prévoit en effet une enveloppe d'économies supplémentaire de 15 milliards d'euros pour 2016, une donnée qui n'a pas encore été intégrée au nouveau calcul de prévisions de croissance et de déficit de la Commission européenne.
Mais ces prévisions sont sujette à la conjoncture économique actuelle, particulièrement favorable à la zone euro avec le prix du pétrole très bas et l'euro qui s'approche doucement de la parité avec le dollar.