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L'Assemblée Nationale a voté la baisse des impôts pour les ménages modestes annoncée par le gouvernement. Encore une fois, ce ne sont qu'une partie des Français qui vont en bénéficier car la baisse reste limitée : 1 milliard d'euros. C'est la moitié que ce qu'avait annoncé François Hollande en avril 2016 avant d'être repris par son équipe.
La baisse bénéficiera aux ménages ayant un revenu de référence inférieur à 20 500 euros pour une personne seule et 41 000 euros pour un couple. Chaque demi-part supplémentaire va faire augmenter ce seuil de 3 700 euros. Au total, selon les calculs du gouvernement, 5 millions de ménages vont connaître une baisse de leur impôt sur le revenu en 2017 de 193 euros en moyenne.
Il reste, toutefois, la question de la réduction du déficit. Le gouvernement table toujours sur une croissance de 1,5 % en 2016 et était, jusqu'à début octobre, conforté par l'Insee dans cette prévision. Mais l'Institut de statistiques a revu à la baisse sa prévision de croissance pour 2016 la faisant passer de 1,6 % à 1,3 %. Désormais toutes les grandes institutions ne tablent plus que sur une croissance pour l'Hexagone aux alentours de 1,2 ou 1,3 %.
Dans ces conditions, une baisse des rentrées d'argent pour l'Etat de 1 milliard d'euros, comme le prévoit cette baisse d'impôts, risque d'être problématique. Le gouvernement s'emploie à faire baisser le déficit de la France sous les 3 % à l'horizon de 2017 faute de quoi le pays risque une amende de la part de Bruxelles.
La baisse bénéficiera aux ménages ayant un revenu de référence inférieur à 20 500 euros pour une personne seule et 41 000 euros pour un couple. Chaque demi-part supplémentaire va faire augmenter ce seuil de 3 700 euros. Au total, selon les calculs du gouvernement, 5 millions de ménages vont connaître une baisse de leur impôt sur le revenu en 2017 de 193 euros en moyenne.
Il reste, toutefois, la question de la réduction du déficit. Le gouvernement table toujours sur une croissance de 1,5 % en 2016 et était, jusqu'à début octobre, conforté par l'Insee dans cette prévision. Mais l'Institut de statistiques a revu à la baisse sa prévision de croissance pour 2016 la faisant passer de 1,6 % à 1,3 %. Désormais toutes les grandes institutions ne tablent plus que sur une croissance pour l'Hexagone aux alentours de 1,2 ou 1,3 %.
Dans ces conditions, une baisse des rentrées d'argent pour l'Etat de 1 milliard d'euros, comme le prévoit cette baisse d'impôts, risque d'être problématique. Le gouvernement s'emploie à faire baisser le déficit de la France sous les 3 % à l'horizon de 2017 faute de quoi le pays risque une amende de la part de Bruxelles.