​Le studio Dreamworks cherche la stabilité en créant des séries pour Netflix




Le 11 Mars 2015, par

Le business model du studio d'animation Dreamworks était jusque-là très simple : deux films par an, souvent des gros succès commerciaux, qui lui permette de garder des marges et un chiffre d'affaires confortables. Simple, mais pas sûr : en 2014 le studio a enregistré une perte nette de 120 millions de dollars et un chiffre d'affaires en baisse de 3,4%. Alors le studio a décidé de s'allier au service de streaming Netflix pour faire évoluer son fonctionnement.


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Un contrat signé en 2013 avec Netflix, qui rencontre un franc succès outre-Atlantique mais dont le lancement a été moins marqué en France, et dévoilé seulement en ce mois de mars 2015 montre que Dreamworks veut se garantir une stabilité financière pour faire face aux aléas du box-office. Il devrait créer des séries, des spin-off d'animation basés sur les personnages de ses grands succès sur grand écran.

Si le montant du contrat n'a pas été dévoilé, on sait qu'il concerne la création de plusieurs séries d'animation de format court. Pour un total de 300 heures de programmes. Elles seront diffusées sur Netflix aux Etats-Unis et peut-être aussi en France où Netflix a prévu que l'offre devrait tripler en 2015. Ces séries, créations originales, ne sont en effet pas soumises au délai de diffusion des films en streaming.

Pour Netflix, qui a lancé les premières séries créées par Dreamworks en janvier 2015, l'enjeu est double : fidéliser les enfants et convaincre les parents avec un contenu original qui plaît à leur progéniture.

La fidélisation des enfants est un enjeu de longue durée : en les fidélisant dès le plus jeune âge Netflix espère leur faire découvrir le streaming et espère surtout que, devenus grands, ils n'iront pas chercher des films et des séries en téléchargement illégal.


Après son diplôme de Master en Philosophie du Langage, Paolo Garoscio a décidé de se tourner… En savoir plus sur cet auteur