Bercy n’y va pas avec le dos de la cuillère : le Ministère des Finances français souhaite que le géant de la distribution E. Leclerc soit sanctionné à hauteur de "plus de 100 millions d'euros" pour avoir imposé des remises à ses fournisseurs. C’est ce qu’a déclaré la secrétaire d'Etat à l'Economie Agnès Pannier-Runacher, à l'occasion de la publication du rapport annuel de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). En effet, la DGCCRF avait constaté que de 2013 à 2015, la centrale d'achat de Leclerc, Galec, avait imposé une remise additionnelle de 10% à une vingtaine de fournisseurs pour des produits "également commercialisés par une enseigne de hard discount concurrente".
Selon ses propos tenus en conférence de presse, "dans le cadre de l'assignation l'an dernier de la centrale d'achats du groupe Leclerc, nous demandons au juge commercial de prononcer une sanction totale de plus de 100 millions d'euros. Voilà un signal fort que nous voulons adresser à la grande distribution : en cas de pratiques prohibées par le code du commerce, les enseignes doivent être sanctionnées à la hauteur des dommages économiques qu'elles engendrent."
Selon ses propos tenus en conférence de presse, "dans le cadre de l'assignation l'an dernier de la centrale d'achats du groupe Leclerc, nous demandons au juge commercial de prononcer une sanction totale de plus de 100 millions d'euros. Voilà un signal fort que nous voulons adresser à la grande distribution : en cas de pratiques prohibées par le code du commerce, les enseignes doivent être sanctionnées à la hauteur des dommages économiques qu'elles engendrent."