RTE devra tout d'abord investir 7 milliards d'euros pour connecter les parcs éoliens offshore, une opération que doit désormais réaliser l'opérateur alors que c'était l'État qui était en charge du raccordement. Le site de Saint-Nazaire sera connecté en 2022, puis le rythme sera de un à deux parcs chaque année. 8 milliards d'euros seront investis pour renouveler les infrastructures, 3 milliards seront consacrés au développement numérique, et 2 milliards pour l'interconnexion avec les partenaires européens de RTE.
« Du point de vue écologique, le projet d'adaptation du réseau permettra de réduire les émissions de CO2 du système électrique européen de l'ordre de 5 à 10 Mt (mégatonnes) par an (un montant équivalent des émissions des centrales au charbon françaises) », explique RTE dans son communiqué. L'opérateur du réseau électrique français va dépenser 20 milliards d'euros pour l'adapter à une configuration de production qui va devoir intégrer la baisse de la part du nucléaire dans le total des énergies à utiliser en France (50%), dont les 7 milliards pour la connexion des éoliennes au réseau. Sur un horizon à dix ans, c'est à dire entre 2021 et 2030, RTE va devoir injecter 20 milliards d'euros pour améliorer le réseau français de transport de l'électricité.
Pour donner une idée, le Royaume-Uni va investir 12,4 milliards entre 2021 et 2025 ; l'Italie 6,2 milliards entre 2019 et 2023 ; l'Allemagne 61 milliards d'euros entre 2020 et 2030. La moyenne annuelle des investissements de RTE s'établira à 2 milliards d'euros, contre 1,3 milliard actuellement. Cela représentera une hausse limitée à quelques euros, rassure l'opérateur. Mais ce sera à la Commission de régulation de l'énergie qui décidera.
« Du point de vue écologique, le projet d'adaptation du réseau permettra de réduire les émissions de CO2 du système électrique européen de l'ordre de 5 à 10 Mt (mégatonnes) par an (un montant équivalent des émissions des centrales au charbon françaises) », explique RTE dans son communiqué. L'opérateur du réseau électrique français va dépenser 20 milliards d'euros pour l'adapter à une configuration de production qui va devoir intégrer la baisse de la part du nucléaire dans le total des énergies à utiliser en France (50%), dont les 7 milliards pour la connexion des éoliennes au réseau. Sur un horizon à dix ans, c'est à dire entre 2021 et 2030, RTE va devoir injecter 20 milliards d'euros pour améliorer le réseau français de transport de l'électricité.
Pour donner une idée, le Royaume-Uni va investir 12,4 milliards entre 2021 et 2025 ; l'Italie 6,2 milliards entre 2019 et 2023 ; l'Allemagne 61 milliards d'euros entre 2020 et 2030. La moyenne annuelle des investissements de RTE s'établira à 2 milliards d'euros, contre 1,3 milliard actuellement. Cela représentera une hausse limitée à quelques euros, rassure l'opérateur. Mais ce sera à la Commission de régulation de l'énergie qui décidera.