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D'après des documents compulsés par le Journal du Dimanche, le futur ex-directeur-général s'est concocté un bonus intéressant pour son départ. S'il ne s'agit pas d'une « prime de départ », comme l'explique le communiqué de presse d'Alcatel-Lucent, cela y ressemble pourtant : Michel Combes va ainsi recevoir un paquet de 4,5 millions d'actions sur trois ans, des actions composées de stock options et qui seront liées à des critères de performance et de réussite suite au mariage avec Nokia.
En tout, si Michel Combes devait empocher la totalité de ces actions aujourd'hui, son patrimoine augmenterait de 13,7 millions d'euros. Une somme conséquente qui irrite les syndicats. La CFE-CGC estime ainsi que le directeur-général devrait avoir « l'élégance » de renoncer à cette prime, en rappelant le redressement de l'entreprise s'est réalisé au prix d'un plan social « d'une violence sans précédent ».
Après son accession au poste de DG, Michel Combes a en effet impulsé un plan de restructuration qui a coûté leur poste à 10 000 employés, dont 600 en France. Une saignée inévitable pour éviter le spectre de la faillite avant le rapprochement avec Nokia. Michel Combes avait renoncé à un « parachute doré » de 2,4 millions d'euros en avril.
En tout, si Michel Combes devait empocher la totalité de ces actions aujourd'hui, son patrimoine augmenterait de 13,7 millions d'euros. Une somme conséquente qui irrite les syndicats. La CFE-CGC estime ainsi que le directeur-général devrait avoir « l'élégance » de renoncer à cette prime, en rappelant le redressement de l'entreprise s'est réalisé au prix d'un plan social « d'une violence sans précédent ».
Après son accession au poste de DG, Michel Combes a en effet impulsé un plan de restructuration qui a coûté leur poste à 10 000 employés, dont 600 en France. Une saignée inévitable pour éviter le spectre de la faillite avant le rapprochement avec Nokia. Michel Combes avait renoncé à un « parachute doré » de 2,4 millions d'euros en avril.
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