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Il y a là du beau linge. Lactalis Nestlé, Novandis (Andros), Senagral (Senoble), et huit autres fabricants de produits laitiers dont les produits sont commercialisés dans toutes les épiceries de France. Le « cartel du yaourt », comme ce regroupement interdit a été baptisé, réunissait plusieurs de ses membres dans un appartement parisien discret, en prenant rendez-vous avec des téléphones dont les lignes n’étaient pas attribuées aux protagonistes… « Les concurrents s'informaient des hausses de prix passées et se mettaient d'accord sur les hausses qu'ils voulaient annoncer aux distributeurs ainsi que sur les arguments pour les justifier », explique l’Autorité.
Si Yoplait a pu échapper à l’amende, c’est pour avoir le premier dénoncé l’entente, en fournissant des informations utiles à l’Autorité de la Concurrence et ses fins limiers. La somme que devront verser les autres protagonistes est plutôt salée : 192,7 millions d’euros. « Il s'agit de l'une des plus grosses décisions, en termes de montant d'amendes, prises par l'Autorité depuis sa création », raconte le vice-président de l’institution, Thierry Dahan.
C’est Lactalis Nestlé qui écope de l’amende la plus élevée, soit 56,1 millions d’euros. Une peine pour laquelle le groupe fera appel : il la juge en effet « d’une sévérité extrême ». L’Autorité aurait « surévalué de façon manifeste la gravité des faits et leur impact sur l'économie ».
Si Yoplait a pu échapper à l’amende, c’est pour avoir le premier dénoncé l’entente, en fournissant des informations utiles à l’Autorité de la Concurrence et ses fins limiers. La somme que devront verser les autres protagonistes est plutôt salée : 192,7 millions d’euros. « Il s'agit de l'une des plus grosses décisions, en termes de montant d'amendes, prises par l'Autorité depuis sa création », raconte le vice-président de l’institution, Thierry Dahan.
C’est Lactalis Nestlé qui écope de l’amende la plus élevée, soit 56,1 millions d’euros. Une peine pour laquelle le groupe fera appel : il la juge en effet « d’une sévérité extrême ». L’Autorité aurait « surévalué de façon manifeste la gravité des faits et leur impact sur l'économie ».