L'assurance emprunteur, un marché à 8 milliards d’euros annuels
Depuis son entrée en vigueur en 2014, la loi Hamon garantit de nouveaux droits aux consommateurs. Des évolutions en ce sens étaient très attendues dans le domaine des prêts immobiliers. Concrètement, si les personnes souscrivant un prêt immobilier sont obligés de souscrire également une assurance emprunteur, ils sont en revanche libres de changer d’organisme auprès duquel elles la souscrivent. La loi Hamon permet de changer d’assureur une fois les 12 premiers mois du contrat écoulés, à condition que le nouveau contrat dispose de garanties équivalentes.
Pour les emprunteurs, c’est une manière de faire des économies. Car dans 85 % des cas, ils se voient obligés de souscrire à une assurance vendue par l’assureur appartenant au même groupe bancaire que la banque auprès de laquelle ils empruntent. Et quand on sait que l’assurance emprunteur est un marché à 8 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel, on comprend vite que l’enjeu est de taille.
Pour les emprunteurs, c’est une manière de faire des économies. Car dans 85 % des cas, ils se voient obligés de souscrire à une assurance vendue par l’assureur appartenant au même groupe bancaire que la banque auprès de laquelle ils empruntent. Et quand on sait que l’assurance emprunteur est un marché à 8 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel, on comprend vite que l’enjeu est de taille.
Seuls 5 % des emprunteurs changent d'assureur
En 2014, ce sont 12 040 particuliers qui ont quitté l’assureur imposé par leur banque pour se réassurer ailleurs, ont compté les spécialistes de Réassurez-moi. 117 millions d’euros ont été économisés. L’année suivante, le nombre de « déserteurs » a plus que doublé, passant à 34 870 contrats (341 millions d'euros d’économies). En 2015 enfin, ce sont 54 950 emprunteurs qui ont changé d’assureur, réalisant 635 millions d’euros d’économies.
Selon les auteurs de l’étude, 5 % des emprunteurs seulement ont profité de ce nouveau droit. Mais les perspectives sont là : à partir du 1er janvier 2018, les modalités de changement d’assureur seront encore davantage assouplies, ce qui devrait permettre aux ménages de réaliser 10 milliards d’euros d’économies.
Selon les auteurs de l’étude, 5 % des emprunteurs seulement ont profité de ce nouveau droit. Mais les perspectives sont là : à partir du 1er janvier 2018, les modalités de changement d’assureur seront encore davantage assouplies, ce qui devrait permettre aux ménages de réaliser 10 milliards d’euros d’économies.