Baisse du PIB de 5,3%
L'Insee a révisé à la baisse la chute du PIB français au premier trimestre. C'est une bonne nouvelle pour l'économie, puisque la baisse est un peu moins forte que dans l'estimation initiale de l'institut : au lieu de -5,8%, le recul est « seulement » de -5,3%. Ce résultat reste une « baisse forte », comme le reconnait l'Insee qui rappelle que le PIB s'était contracté de 0,1% au quatrième trimestre. La France est donc officiellement en récession. Au premier trimestre, la plupart des indicateurs clignotent en rouge. Les dépenses de consommation des ménages a enregistré une baisse inédite de -5,6% (+0,3% au précédent trimestre).
La formation brute de capital fixe dérape à -10,5%, après avoir connu une légère hausse en fin d'année dernière (+0,1%). La demande intérieure (hors stocks) a fortement reculé : elle contribue de -6 points à l'évolution du PIB. Les importations ont baissé de 5,7%, les exportations de 6,1%. La contribution du solde extérieur à l'évolution du PIB s'avère néanmoins nulle, après +0,1 point au quatrième trimestre.
La formation brute de capital fixe dérape à -10,5%, après avoir connu une légère hausse en fin d'année dernière (+0,1%). La demande intérieure (hors stocks) a fortement reculé : elle contribue de -6 points à l'évolution du PIB. Les importations ont baissé de 5,7%, les exportations de 6,1%. La contribution du solde extérieur à l'évolution du PIB s'avère néanmoins nulle, après +0,1 point au quatrième trimestre.
Le revenu disponible reste stable
Cette chute du PIB, due en grande partie aux confinement qui est intervenu mi-mars, n'a cependant pas altéré le revenu disponible brut des ménages. Certes, il diminue mais légèrement à -0,1%, après une progression de +0,9% au dernier trimestre 2019. Le recours au dispositif de chômage partiel a agi comme un filet de secours : la masse salariale a baissé de 1,8%, mais ce recul a été compensé par les prestations sociales en espèces (+2,8%).
Quant aux prix de la consommation des ménages, ils ont augmenté de 0,3%, après 0,2% en fin d'année dernière. Le pouvoir d'achat recule, mais la baisse se limite à -0,4% (+0,7% au précédent trimestre). Le taux d'épargne a connu une forte progression de 19,6%, après 15,1% au quatrième trimestre. Les Français ont préféré épargner plutôt que consommer, une tendance que le gouvernement voudrait retourner pour relancer l'activité après le déconfinement.
Quant aux prix de la consommation des ménages, ils ont augmenté de 0,3%, après 0,2% en fin d'année dernière. Le pouvoir d'achat recule, mais la baisse se limite à -0,4% (+0,7% au précédent trimestre). Le taux d'épargne a connu une forte progression de 19,6%, après 15,1% au quatrième trimestre. Les Français ont préféré épargner plutôt que consommer, une tendance que le gouvernement voudrait retourner pour relancer l'activité après le déconfinement.