L’économie britannique a pris de plein fouet les incertitudes qui pèsent sur les conditions du divorce avec l’Union européenne. La croissance s’est en effet établie à 1,4% en 2018, soit 0,4 point de moins que l’année précédente. Ce niveau de croissance est le plus faible depuis 2012. L’office des statistiques du pays relève un mois de décembre morose dans tous les secteurs, aussi bien dans les services que dans la construction. Et il est probable que l’activité économique du Royaume-Uni continue de tourner au ralenti tout l’hiver, au moins jusqu’à la sortie effective du pays de l’Union européenne le 29 mars.
Il y a aussi des risques que l’économie du pays continue de souffrir au-delà du mois de mars. Le Parlement et le gouvernement britanniques ne parviennent pas à s’entendre sur l’accord négocié entre Theresa May et Bruxelles sur les modalités du divorce. De fait, l’hypothèse d’une sortie sans période de transition — qui permettrait de négocier un accord commercial entre le Royaume-Uni et l’UE — est de plus en plus probable. La Banque d’Angleterre a d’ailleurs revu à la baisse sa prévision de croissance pour 2019, à 1,2% seulement, ce qui constitue du jamais vu depuis la crise financière de 2008.
L’institution monétaire a également prévenu que le pays n’était « pas prêt » pour une sortie sans accord. C’est le pire des scénarios pour les entreprises du pays, en particulier celles dont les pays de l’UE sont les plus gros clients. L’investissement des entreprises s’est d’ailleurs contracté au dernier trimestre de 2018 (-1,4%), signe de la crainte des milieux d’affaires. Plusieurs grands groupes, dont Nissan et Airbus, ainsi que l’industrie automobile, ont prévenu d’une réduction de leur activité en cas de Brexit « dur ».
Il y a aussi des risques que l’économie du pays continue de souffrir au-delà du mois de mars. Le Parlement et le gouvernement britanniques ne parviennent pas à s’entendre sur l’accord négocié entre Theresa May et Bruxelles sur les modalités du divorce. De fait, l’hypothèse d’une sortie sans période de transition — qui permettrait de négocier un accord commercial entre le Royaume-Uni et l’UE — est de plus en plus probable. La Banque d’Angleterre a d’ailleurs revu à la baisse sa prévision de croissance pour 2019, à 1,2% seulement, ce qui constitue du jamais vu depuis la crise financière de 2008.
L’institution monétaire a également prévenu que le pays n’était « pas prêt » pour une sortie sans accord. C’est le pire des scénarios pour les entreprises du pays, en particulier celles dont les pays de l’UE sont les plus gros clients. L’investissement des entreprises s’est d’ailleurs contracté au dernier trimestre de 2018 (-1,4%), signe de la crainte des milieux d’affaires. Plusieurs grands groupes, dont Nissan et Airbus, ainsi que l’industrie automobile, ont prévenu d’une réduction de leur activité en cas de Brexit « dur ».