Le divorce effectif entre Londres et Bruxelles doit avoir lieu le 29 mars. En l’état, le Royaume-Uni se dirige tout droit vers un « no deal », la plus mauvaise des situations pour le pays et pour l’Union européenne tout entière. Les députés britanniques ont en effet rejeté l’accord de retrait négocié entre l’UE et la Première ministre, Theresa May. Le résultat du vote est sans équivoque : 242 voix pour, 391 voix contre. La différence est plus réduite que durant le premier mois du mois de janvier (149 voix d’écart), mais elle n’en reste pas moins significative.
Theresa May avait pourtant fait tout son possible pour arracher de Bruxelles une poignée d’assurances supplémentaires, notamment autour du « filet de sécurité » de la frontière entre les deux Irlandes. Las, ça n’a pas suffi. La Première ministre n’a cessé d’alerter des dangers d’une sortie sans accord, mais elle a pris acte de la décision du Parlement. Elle a déposé une motion qui sera soumise au vote ce mercredi, afin de savoir si les députés souhaitaient un divorce sans accord, ce qui ne devrait pas être le cas. Jeudi, un nouveau vote portera sur l’extension de l’article 50.
Si le Parlement décide de repousser la date effective du Brexit, il faudra encore que l’Union européenne l’accepte. Il est probable que dans ce cas, l’extension accordée n’aille pas au-delà des élections européennes, en mai. À moins que des élections générales soient organisées outre-Manche afin de trouver un nouveau Premier ministre qui tentera de négocier de nouveau un accord de sortie…
Theresa May avait pourtant fait tout son possible pour arracher de Bruxelles une poignée d’assurances supplémentaires, notamment autour du « filet de sécurité » de la frontière entre les deux Irlandes. Las, ça n’a pas suffi. La Première ministre n’a cessé d’alerter des dangers d’une sortie sans accord, mais elle a pris acte de la décision du Parlement. Elle a déposé une motion qui sera soumise au vote ce mercredi, afin de savoir si les députés souhaitaient un divorce sans accord, ce qui ne devrait pas être le cas. Jeudi, un nouveau vote portera sur l’extension de l’article 50.
Si le Parlement décide de repousser la date effective du Brexit, il faudra encore que l’Union européenne l’accepte. Il est probable que dans ce cas, l’extension accordée n’aille pas au-delà des élections européennes, en mai. À moins que des élections générales soient organisées outre-Manche afin de trouver un nouveau Premier ministre qui tentera de négocier de nouveau un accord de sortie…