Alexandre Bompard, qui a pris la tête de Carrefour cet été, a du pain sur la planche pour redresser la barre d'un navire qui tangue dangereusement. Durant les mois de juillet, août et septembre, Carrefour a enregistré des ventes de 21,85 milliards d'euros. C'est dans les clous du consensus des analystes (21,9 milliards), et cela représente une hausse modeste de 0,4% par rapport au troisième trimestre de 2016. Mais de nombreuses alertes sont inquiétantes. La croissance du groupe hors essence, effets calendaire et à magasins comparables n'est plus que de 0,5%, alors qu'elle se montait à 2,8% au deuxième trimestre.
En France, Carrefour a cédé sa première place à Leclerc, qui a capté 21,3% du marché. Avec 20,2% du marché tricolore, le groupe de distribution a de son côté perdu 0,8 point par rapport au troisième trimestre de l'an dernier. La situation n'est guère plus brillante dans les pays où Carrefour est présent : les ventes ont reculé en Espagne, en Italie, ou encore en Belgique. Quant au Brésil, un des gros marchés pour Carrefour, la croissance s'est contenté d'un modeste 1,1%. Elle dévisse complètement en Chine (-4,6%).
Le plan de redressement d'Alexandre Bompard, qui devrait être connu avant la fin de l'année, est dans ce contexte particulièrement attendu par la communauté financière, mais aussi par les employés. L'ex-patron de la Fnac pourrait être amené à tailler dans les effectifs et entamer une politique de réduction des coûts, qui permettront de multiplier les promotions afin de gagner à nouveau des parts de marché sans trop entamer les marges. Le chantier du numérique est une des autres priorités de la nouvelle direction : la mue digitale de Carrefour est encore loin d'être achevée.
En France, Carrefour a cédé sa première place à Leclerc, qui a capté 21,3% du marché. Avec 20,2% du marché tricolore, le groupe de distribution a de son côté perdu 0,8 point par rapport au troisième trimestre de l'an dernier. La situation n'est guère plus brillante dans les pays où Carrefour est présent : les ventes ont reculé en Espagne, en Italie, ou encore en Belgique. Quant au Brésil, un des gros marchés pour Carrefour, la croissance s'est contenté d'un modeste 1,1%. Elle dévisse complètement en Chine (-4,6%).
Le plan de redressement d'Alexandre Bompard, qui devrait être connu avant la fin de l'année, est dans ce contexte particulièrement attendu par la communauté financière, mais aussi par les employés. L'ex-patron de la Fnac pourrait être amené à tailler dans les effectifs et entamer une politique de réduction des coûts, qui permettront de multiplier les promotions afin de gagner à nouveau des parts de marché sans trop entamer les marges. Le chantier du numérique est une des autres priorités de la nouvelle direction : la mue digitale de Carrefour est encore loin d'être achevée.