La Cour des comptes se dit préoccupée par l’état des finances de la France, dont le déficit public atteindra 3,2% du PIB en 2019. Ce déficit avait été de 2,7% en 2017 et 2018. Les sages de la rue Cambon admettent que la dérive est en partie liée à la transformation du CICE (crédit d’impôt compétitivité) en baisse pérenne des charges patronales. Un processus qui représente 0,9 point de PIB dans le déficit. La Cour des comptes pointe surtout la stagnation du déficit structurel.
Ce dernier était censé se réduire de 0,3 point cette année, mais c’était avant les 11 milliards d’euros mis sur la table pour les mesures en faveur du pouvoir d’achat de la fin 2018. La dette de la France, qui flirte déjà avec les 100% du PIB, pourrait s’alourdir encore. Et ce alors que le gouvernement a programmé la vente de ses participations dans plusieurs entreprises et que la croissance prévue permettrait de réaliser des économies à même de dégonfler le déficit structurel.
La Cour des comptes indique aussi que la prévision de croissance du gouvernement, qui est de 1,7%, présente un risque sérieux de ne pas être atteinte. Les économistes listent plusieurs difficultés sur la route de la croissance : les économies allemande et italienne en retrait, le Brexit, les tarifs douaniers américains, l’atterrissage de l’activité en Chine et les incertitudes qui planent sur les marchés boursiers. La Cour demande donc au gouvernement d’accepter les efforts en vue de redresser les finances publiques à partir de 2020.
Ce dernier était censé se réduire de 0,3 point cette année, mais c’était avant les 11 milliards d’euros mis sur la table pour les mesures en faveur du pouvoir d’achat de la fin 2018. La dette de la France, qui flirte déjà avec les 100% du PIB, pourrait s’alourdir encore. Et ce alors que le gouvernement a programmé la vente de ses participations dans plusieurs entreprises et que la croissance prévue permettrait de réaliser des économies à même de dégonfler le déficit structurel.
La Cour des comptes indique aussi que la prévision de croissance du gouvernement, qui est de 1,7%, présente un risque sérieux de ne pas être atteinte. Les économistes listent plusieurs difficultés sur la route de la croissance : les économies allemande et italienne en retrait, le Brexit, les tarifs douaniers américains, l’atterrissage de l’activité en Chine et les incertitudes qui planent sur les marchés boursiers. La Cour demande donc au gouvernement d’accepter les efforts en vue de redresser les finances publiques à partir de 2020.
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