Le principe est simple : taxer les transactions financières à l'échelle du continent afin d'avoir un maximum de retombées. Alors que ce projet a rebondi suite à la crise financière de 2008, ce sont finalement onze pays européens qui ont décidé d'appliquer la TTFUE. Mais que taxer ? Les actions, les produits dérivés ? Chacun a tiré à hue et à dia (y compris le secteur bancaire), ce qui a contribué à l'enlisement du projet.
Ce jeudi 16 juin, les ministres des Finances des pays concernés ont fini par décider qu'il était urgent d'attendre : les négociations vont donc se poursuivre au moins jusqu'en septembre, alors qu'un accord devait être scellé en fin d'année dernière. Il n'en a rien été, évidemment.
Des pays font part de leurs états d'âme : « La Slovénie est le pays le plus hésitant », explique Michel Sapin, ministre français des Finances. Il ajoute tout de même : « Nous voulons une taxe sur les transactions financières et nous nous battrons, et je me battrai, pour que cette taxe voit le jour ». L'espoir d'arriver à une solution n'est donc pas totalement évanoui, même si les choses se présentent mal.
Ce jeudi 16 juin, les ministres des Finances des pays concernés ont fini par décider qu'il était urgent d'attendre : les négociations vont donc se poursuivre au moins jusqu'en septembre, alors qu'un accord devait être scellé en fin d'année dernière. Il n'en a rien été, évidemment.
Des pays font part de leurs états d'âme : « La Slovénie est le pays le plus hésitant », explique Michel Sapin, ministre français des Finances. Il ajoute tout de même : « Nous voulons une taxe sur les transactions financières et nous nous battrons, et je me battrai, pour que cette taxe voit le jour ». L'espoir d'arriver à une solution n'est donc pas totalement évanoui, même si les choses se présentent mal.