Des investissements étrangers essentiels pour l'économie française
« La France attire plus que jamais et crée des emplois. La politique conduite depuis 6 ans porte ses fruits ! », s'est réjoui Emmanuel Macron sur Twitter après la présentation du bilan 2022 de Business France. L'agence en charge de l'attractivité de l'Hexagone à l'étranger a en effet annoncé une hausse des investissements de 7% entre 2021 et 2022 : en tout, ce sont 1.725 projets d'investisseurs étrangers en France qui ont été enregistrés l'an dernier.
En moyenne, ce sont 33 décisions d'investissement qui ont été prises chaque semaine. Selon l'agence, ces investissements ont permis de créer ou de maintenir 58.812 emplois, ce qui représente une hausse de 31% par rapport à 2021. La France n'avait jamais montré un visage aussi attractif pour les investisseurs étrangers, dans un contexte économique pourtant marqué par une inflation record. La France pourrait d'ailleurs conserver la première place au classement des premiers pays d'accueil pour les investissements internationaux cette année encore.
En moyenne, ce sont 33 décisions d'investissement qui ont été prises chaque semaine. Selon l'agence, ces investissements ont permis de créer ou de maintenir 58.812 emplois, ce qui représente une hausse de 31% par rapport à 2021. La France n'avait jamais montré un visage aussi attractif pour les investisseurs étrangers, dans un contexte économique pourtant marqué par une inflation record. La France pourrait d'ailleurs conserver la première place au classement des premiers pays d'accueil pour les investissements internationaux cette année encore.
Prime à la stabilité politique
D'après Laurent Saint-Martin, directeur général de Business France, les investisseurs étrangers ont retenu les différentes mesures mises en œuvre par les différents gouvernements d'Emmanuel Macron, sur la fiscalité et le marché du travail en particulier. Ces mêmes investisseurs « font état d'une meilleure résilience de la France à la crise que nombre de ses voisins, et apprécient l'avance prise par le pays pour investir dans la transition énergétique », ajoute-t-il.
Reste maintenant à confirmer ces bonnes dispositions pour 2023. Et c'est là que le bât blesse. Le début de l'année est en effet marqué par les mouvements sociaux contre la réforme des retraites et par les difficultés de l'exécutif à faire passer ses textes au sein d'une Assemblée hostile. Par ailleurs, les États-Unis et leur Inflation Réduction Act vont attirer des investissements qui auraient pu être développés en France.
Reste maintenant à confirmer ces bonnes dispositions pour 2023. Et c'est là que le bât blesse. Le début de l'année est en effet marqué par les mouvements sociaux contre la réforme des retraites et par les difficultés de l'exécutif à faire passer ses textes au sein d'une Assemblée hostile. Par ailleurs, les États-Unis et leur Inflation Réduction Act vont attirer des investissements qui auraient pu être développés en France.