« On ne dessert pas Brive en A380 », a lancé la ministre des Transports lors de la mise en place de la mission de réflexion sur le modèle ferroviaire français, piloté par Jean-Cyril Spinetta. L'ancien PDG d'Air France-KLM doit plancher sur une stratégie de refondation du ferroviaire, avec plusieurs axes et en particulier les dessertes à l'horizon 2030, alors que l'ouverture à la concurrence doit débuter en 2020. La mission devra notamment identifier le modèle de desserte à privilégier pour le TGV. En dehors des grandes villes, est-il absolument nécessaire que les trains à grande vitesse s'arrêtent partout ?
Ce débat est particulièrement sensible auprès des usagers bien sûr, mais aussi pour les élus locaux dont certains se sont battus pour que le TGV s'arrête dans « leur » gare. Creusant ainsi un peu plus les pertes de la SNCF et mettant en péril le modèle économique de l'entreprise. Face à la polémique, Elisabeth Borne a voulu clarifier les choses durant la séance de questions au gouvernement : « Je n'ai jamais annoncé qu'il y aurait des fermetures de gares ou de lignes TGV », a-t-elle rassuré devant la représentation nationale.
En revanche, la ministre des Transports a prévenu que ce choix collectif du TGV avait un coût. « On ne peut pas tout à la fois vouloir un TGV qui va partout, des billets moins chers, et demander à la SNCF de payer des péages très chers pour faire circuler ces trains sur les lignes à grande vitesse ». Pour elle, il s'agit d'une question de « cohérence », indispensable pour la pérennité d'un modèle dans lequel la France a investi et « auquel nous sommes attachés ». Les pistes de réflexion de la mission alimenteront le projet de loi sur les mobilités qui sera discuté au premier semestre 2018.
Ce débat est particulièrement sensible auprès des usagers bien sûr, mais aussi pour les élus locaux dont certains se sont battus pour que le TGV s'arrête dans « leur » gare. Creusant ainsi un peu plus les pertes de la SNCF et mettant en péril le modèle économique de l'entreprise. Face à la polémique, Elisabeth Borne a voulu clarifier les choses durant la séance de questions au gouvernement : « Je n'ai jamais annoncé qu'il y aurait des fermetures de gares ou de lignes TGV », a-t-elle rassuré devant la représentation nationale.
En revanche, la ministre des Transports a prévenu que ce choix collectif du TGV avait un coût. « On ne peut pas tout à la fois vouloir un TGV qui va partout, des billets moins chers, et demander à la SNCF de payer des péages très chers pour faire circuler ces trains sur les lignes à grande vitesse ». Pour elle, il s'agit d'une question de « cohérence », indispensable pour la pérennité d'un modèle dans lequel la France a investi et « auquel nous sommes attachés ». Les pistes de réflexion de la mission alimenteront le projet de loi sur les mobilités qui sera discuté au premier semestre 2018.