Un marché toujours en convalescence
Le marché automobile français comptait rebondir en 2021, après une année 2020 marquée le déclenchement de la crise sanitaire, les fermetures des concessions et les suspensions de la production. Malheureusement, le rebond a été très modeste. Selon les chiffres d'AAAData, ce sont 1.659.008 voitures particulières neuves qui ont été immatriculées l'an dernier, soit 0,5% de plus seulement.
La dégringolade du marché est particulièrement aigü quand on compare la performance de 2021 par rapport à 2019 : -25,1%. Les constructeurs avaient misé sur un retour à la normale progressif, mais ça ne s'est pas déroulé comme ils l'espéraient. Les vagues consécutives, notamment le variant Omicron en fin d'année, et surtout les difficultés d'approvisionnement ont pesé lourd. Certains constructeurs ont même dû arrêter provisoirement leur production fautes de pièces disponibles.
La dégringolade du marché est particulièrement aigü quand on compare la performance de 2021 par rapport à 2019 : -25,1%. Les constructeurs avaient misé sur un retour à la normale progressif, mais ça ne s'est pas déroulé comme ils l'espéraient. Les vagues consécutives, notamment le variant Omicron en fin d'année, et surtout les difficultés d'approvisionnement ont pesé lourd. Certains constructeurs ont même dû arrêter provisoirement leur production fautes de pièces disponibles.
Peugeot premier
Une des surprises du bilan 2021, c'est la première place occupée non pas par Renault comme c'est devenu habituel, mais Peugeot. La marque au Lion de Stellantis a écoulé 285.930 véhicules l'an dernier (-24,7% par rapport à 2019), bien plus que Renault avec 268.975 immatriculations neuves (-34%). Peugeot s'est appuyé sur les SUV pour séduire les particuliers, mais Renault pourrait revenir en force en 2022 grâce à l'Austral, qui remplace le Kadjar dans son catalogue.
Renault peut se consoler avec la quatrième place de Dacia qui, avec 125.205 véhicules vendues l'an dernier, parvient à s'en sortir mieux que les autres : -9% « seulement » par rapport à 2019. Citroën est sur la troisième place du podium avec 161.883 ventes (-31,2%). Volkswagen est cinquième avec 105.299 immatriculations (29,4%), Toyota sixième avec 96.170 véhicules et une baisse modérée de 5,5%.
Renault peut se consoler avec la quatrième place de Dacia qui, avec 125.205 véhicules vendues l'an dernier, parvient à s'en sortir mieux que les autres : -9% « seulement » par rapport à 2019. Citroën est sur la troisième place du podium avec 161.883 ventes (-31,2%). Volkswagen est cinquième avec 105.299 immatriculations (29,4%), Toyota sixième avec 96.170 véhicules et une baisse modérée de 5,5%.