En 2017, l’activité « luxe » de Kering a fait un bond de 29,9 %
Les actionnaires de Kering peuvent se réjouir : en 2017, leur société a réalisé des performances hors du commun, terminant l’année sur un chiffre d’affaires de 15,47 milliards d’euros contre 12,38 milliards en 2016. Le résultat d’exploitation s’établit à 2,7 milliards d’euros contre 1,3 milliards en 2016. Si François-Henri Pinault, son PDG, parle d’une année « phénoménale », ce n’est donc pas une exagération.
Les ventes de Kering sont à leur plus-haut historique. Pour la première fois, le chiffre d’affaires de l’activité « luxe » a dépassé les 10 milliards d’euros, soit un bond de 29,9 % sur un an. Cette croissance est tirée principalement par Gucci (+44,6 %), tandis qu’Yves Saint Laurent affiche lui aussi une dynamique exceptionnelle (+25,3 %). D’autres marques enregistrent une croissance plus modeste, même si son rythme reste lui aussi très élevé (+14,1 %).
Les ventes de Kering sont à leur plus-haut historique. Pour la première fois, le chiffre d’affaires de l’activité « luxe » a dépassé les 10 milliards d’euros, soit un bond de 29,9 % sur un an. Cette croissance est tirée principalement par Gucci (+44,6 %), tandis qu’Yves Saint Laurent affiche lui aussi une dynamique exceptionnelle (+25,3 %). D’autres marques enregistrent une croissance plus modeste, même si son rythme reste lui aussi très élevé (+14,1 %).
Sur les marchés émergents, les ventes progressent de 32,8 %
Un tel succès commercial a été rendu possible grâce à une extension du réseau de grossistes (+16,7 %) et au développement du réseau de magasins en propre (+35,3 %). Ces derniers enregistrent une hausse des ventes tant dans les pays développés (+28,1 %) que sur des marchés émergents (+32,8 %). Par ailleurs, toutes régions confondues, les ventes via Internet enregistrent un bond de 70 %.
S’agissant de la marque Puma, dont Kering détient 86,25 % des actions, ses ventes ont pour la première fois franchi la barre des 4 milliards d’euros, enregistrant une progression de 14 %. Mais le contrôle de Kering sur Puma est appelé à s’éteindre : si les actionnaires de Kering approuvent la résolution en avril 2018, les actions Puma leur seront distribuées sous forme de dividende exceptionnelle, à raison d’une action Puma pour 12 actions Kering détenues. Par ce procédé, Kering compte réduire sa participation dans Puma des 86,26 % actuels à 15,85 %, pour se concentrer l’essentiel de ses efforts sur ses marques « luxe ».
S’agissant de la marque Puma, dont Kering détient 86,25 % des actions, ses ventes ont pour la première fois franchi la barre des 4 milliards d’euros, enregistrant une progression de 14 %. Mais le contrôle de Kering sur Puma est appelé à s’éteindre : si les actionnaires de Kering approuvent la résolution en avril 2018, les actions Puma leur seront distribuées sous forme de dividende exceptionnelle, à raison d’une action Puma pour 12 actions Kering détenues. Par ce procédé, Kering compte réduire sa participation dans Puma des 86,26 % actuels à 15,85 %, pour se concentrer l’essentiel de ses efforts sur ses marques « luxe ».