Des prix qui s'emballent à la caisse
Après des années d'inflation modeste, les derniers mois ont montré que les prix augmentaient fortement dans les rayons des supermarchés. Selon l'institut IRI, la hausse des prix sur l'ensemble des produits de grande consommation a été de 0,58% en février, puis 1,73% en mars. C'est une moyenne : pour certains produits, l'augmentation est plus marquée, comme sur les pâtes (+13%), l'huile et la farine (+7%), tandis qu'on observe une hausse entre 3 et 4,5% sur le reste de la liste de courses.
Sur les prix des produits alimentaires, l'augmentation s'est établie à 1,73%, selon IRI. Et cela ne va pas aller en s'arrangeant. Les négociations commerciales entre distributeurs et industriels ont abouti à une hausse de 3% pour cette année, qui sera cependant vite dépassée. L'institut prévoit en effet une hausse de 3% pour le mois d'avril…
Sur les prix des produits alimentaires, l'augmentation s'est établie à 1,73%, selon IRI. Et cela ne va pas aller en s'arrangeant. Les négociations commerciales entre distributeurs et industriels ont abouti à une hausse de 3% pour cette année, qui sera cependant vite dépassée. L'institut prévoit en effet une hausse de 3% pour le mois d'avril…
Hausses réclamées par les industriels
Les consommateurs doivent s'attendre à payer leurs courses alimentaires plus cher. Car pour les industriels et les producteurs, les prix ne cessent de flamber : le coût des matières premières continue d'augmenter, et la guerre en Ukraine accélère le mouvement sur certains produits comme l'huile de tournesol, dont le pays est un des principaux producteurs. À cela s'ajoute l'enchérissement des prix de l'énergie, du carburant, des transports.
Dans son plan de résilience, le gouvernement a d'ailleurs prévu la réouverture des négociations commerciales, qui aboutiront sans aucun doute à de nouvelles hausses. La FNSEA, le syndicat agricole, réclame ainsi une augmentation immédiate de 8 à 10%. L'Anvol, organisation interprofessionnelle de la volaille de chair, cherche à obtenir une hausse de 20% de ses prix…
Dans son plan de résilience, le gouvernement a d'ailleurs prévu la réouverture des négociations commerciales, qui aboutiront sans aucun doute à de nouvelles hausses. La FNSEA, le syndicat agricole, réclame ainsi une augmentation immédiate de 8 à 10%. L'Anvol, organisation interprofessionnelle de la volaille de chair, cherche à obtenir une hausse de 20% de ses prix…