2020 : Une année de croissance et de fortes pertes pour Spotify
Comme la majorité des entreprises du secteur du numérique, le service de streaming musical Spotify a fortement bénéficié de la crise sanitaire de 2020 et des divers confinements généralisés de la population. Les abonnés se sont multipliés : fin 2020, Spotify pouvait se vanter d’avoir 345 millions d’utilisateurs actifs, en hausse de 27% sur un an, et même 155 millions d’utilisateurs payants, en hausse, cette fois, de 24% sur un an.
De quoi permettre à l’entreprise d’enregistrer un chiffre d’affaires en forte hausse également : +16,5%, à 7,9 milliards d’euros. Mais cette augmentation du nombre d’abonnés, et le lancement de nouveaux services comme les podcasts, auront coûté cher en termes de frais de fonctionnement… et la croissance n’aura pas suffi à éviter les pertes, bien au contraire. L’année 2020, chez Spotify, s’est close avec une perte nette qui a presque triplé, à 581 millions d’euros.
De quoi permettre à l’entreprise d’enregistrer un chiffre d’affaires en forte hausse également : +16,5%, à 7,9 milliards d’euros. Mais cette augmentation du nombre d’abonnés, et le lancement de nouveaux services comme les podcasts, auront coûté cher en termes de frais de fonctionnement… et la croissance n’aura pas suffi à éviter les pertes, bien au contraire. L’année 2020, chez Spotify, s’est close avec une perte nette qui a presque triplé, à 581 millions d’euros.
Une hausse des abonnements, au risque de faire fuir les abonnés
Dans ce contexte de croissance mais de manque de rentabilité, Spotify a annoncé à ses abonnés que ses prix allaient augmenter. Surtout en Europe, même si tous les pays ne sont pas concernés. Les hausses varient de un à 3 euros par mois, soit 12 à 36 euros par an, selon l’abonnement, sans que ça n’impacte l’abonnement classique pour une personne qui reste à 9,99 euros par mois.
L’annonce pourrait toutefois se retourner contre le service qui risque de faire fuir certains abonnés, du fait du surcoût en pleine crise économique. Les Français peuvent être rassurés, néanmoins : le groupe a précisé que ces augmentations ne concernent pas la France, en tout cas pour l’instant.
L’annonce pourrait toutefois se retourner contre le service qui risque de faire fuir certains abonnés, du fait du surcoût en pleine crise économique. Les Français peuvent être rassurés, néanmoins : le groupe a précisé que ces augmentations ne concernent pas la France, en tout cas pour l’instant.