Une entreprise florissante
Carlos Tavares, le patron de Stellantis, est à la tête d'un groupe mondial qui a généré l'an dernier des profits à hauteur de 13,4 milliards d'euros. Un exploit au vu du marché automobile en panne sèche en raison de la pénurie de composants, notamment de pièces électroniques, ainsi que plus généralement la crise de la chaîne d'approvisionnement. Il a su manœuvrer au mieux dans un environnement particulièrement complexe.
La rémunération attendue au titre de l'exercice 2021 reflète le travail accompli. Trop, peut-être ? Selon la société de gestion Phitrust, Carlos Tavares devrait ainsi recevoir 66 millions d'euros : 2 millions d'euros de salaire fixe, 7,5 millions en variable liés à des objectifs, et aussi une enveloppe de 32 millions d'euros en actions gratuites. Attention, ce paquet d'actions ne sera pas versé immédiatement, le directeur général devra les conserver plusieurs années.
La rémunération attendue au titre de l'exercice 2021 reflète le travail accompli. Trop, peut-être ? Selon la société de gestion Phitrust, Carlos Tavares devrait ainsi recevoir 66 millions d'euros : 2 millions d'euros de salaire fixe, 7,5 millions en variable liés à des objectifs, et aussi une enveloppe de 32 millions d'euros en actions gratuites. Attention, ce paquet d'actions ne sera pas versé immédiatement, le directeur général devra les conserver plusieurs années.
Objectifs de performance
Par ailleurs, des objectifs de performance devront être atteints avant que le patron de Stellantis puisse en profiter. Néanmoins, ce niveau d'émoluments interroge du côté des salariés et des syndicats de l'entreprise qui sortent de négociations salariales. La direction répète que la part variable est versée en fonction des objectifs atteints et ce, jusqu'en 2028.
Toutefois, au vu du contexte électoral, cette rémunération pourrait bien faire débat. L'État, qui possède un peu plus de 6% du capital de Stellantis et qui a donc, à ce titre, voix au chapitre comme actionnaire, pourrait s'en mêler et donner une consigne de vote négative. Pour le moment cependant, rien n'a été décidé.
Toutefois, au vu du contexte électoral, cette rémunération pourrait bien faire débat. L'État, qui possède un peu plus de 6% du capital de Stellantis et qui a donc, à ce titre, voix au chapitre comme actionnaire, pourrait s'en mêler et donner une consigne de vote négative. Pour le moment cependant, rien n'a été décidé.