Alors que Michel Sapin a, lors d'une conférence de presse, confirmé que le gouvernement n'allait pas réaliser les 50 milliards d'euros d'économies promis en 2014 à Bruxelles mais que l'objectif d'un déficit à 2,7 % du PIB en 2017 était maintenu, la Banque de France met du plomb dans les ailes du ministre des Finances et de ses projets.
Au deuxième trimestre 2016, selon l'institution chapeautée par François Villeroy de Galhau, la croissance française a bien été conforme aux attentes : 0,2 %. Une croissance très basse par rapport à celle du premier trimestre 2016 qui s'était établie à 0,6 %. Mais selon le sondage de la Banque de France auprès des chefs d'entreprise, le mois de juillet devrait être le théâtre d'un rebond de l'activité.
Reste que, sur l'année 2016, la Banque de France ne relève pas sa prévision de croissance qui reste à 1,4 %, soit moins que ce qu'attend le gouvernement (qui table sur 1,5 % voire 1,6 %). C'est sur la base des prévisions de Bercy que Michel Sapin prévoit d'atteindre son objectif de 2,7 % de déficit en 2017.
Malgré l'optimisme du gouvernement, la menace du Brexit se fait de plus en plus concrète. Alors qu'il semblerait que la sortie de l'Union Européenne du Royaume-Uni pourrait enlever jusqu'à 0,2 % de croissance à la France, le FMI a, vendredi 8 juillet 2016, baissé la prévision de croissance pour la zone euro à 1,4 % en 2017. Pour 2016, toutefois, le FMI a relevé sa prévision de croissance à 1,6 % contre 1,5 % attendu en avril 2016.
Au deuxième trimestre 2016, selon l'institution chapeautée par François Villeroy de Galhau, la croissance française a bien été conforme aux attentes : 0,2 %. Une croissance très basse par rapport à celle du premier trimestre 2016 qui s'était établie à 0,6 %. Mais selon le sondage de la Banque de France auprès des chefs d'entreprise, le mois de juillet devrait être le théâtre d'un rebond de l'activité.
Reste que, sur l'année 2016, la Banque de France ne relève pas sa prévision de croissance qui reste à 1,4 %, soit moins que ce qu'attend le gouvernement (qui table sur 1,5 % voire 1,6 %). C'est sur la base des prévisions de Bercy que Michel Sapin prévoit d'atteindre son objectif de 2,7 % de déficit en 2017.
Malgré l'optimisme du gouvernement, la menace du Brexit se fait de plus en plus concrète. Alors qu'il semblerait que la sortie de l'Union Européenne du Royaume-Uni pourrait enlever jusqu'à 0,2 % de croissance à la France, le FMI a, vendredi 8 juillet 2016, baissé la prévision de croissance pour la zone euro à 1,4 % en 2017. Pour 2016, toutefois, le FMI a relevé sa prévision de croissance à 1,6 % contre 1,5 % attendu en avril 2016.