Une promesse de baisse des prix
Le gouvernement français a fait une promesse audacieuse : une baisse des prix dès juillet 2023. Cette promesse concerne principalement les produits de première nécessité, tels que les pâtes, l’huile et la volaille. Selon Élisabeth Borne, l’inflation dans les prochains mois sera moins forte que ce qu’elle a été ces derniers mois. Bruno Le Maire, de son côté, a promis des baisses de prix pour les ménages, avec des réductions pouvant aller jusqu’à 10% sur certains produits. Deux annonces faites à quelques jours de distance, et qui rajoutent une couche de pression sur les industriels.
Cependant, une baisse de l’inflation ne signifie pas nécessairement une baisse des prix. En effet, si les prix baissent trop, l’économie pourrait entrer en déflation, ce qui n’est pas souhaitable. La Banque Centrale Européenne (BCE) vise un objectif d’inflation de 2% par an, un niveau jugé approprié pour maintenir la croissance et l’économie.
Menaces de taxation pour les industriels
Face à la réticence des industriels à réduire leurs prix, le gouvernement a menacé d’imposer des taxes. Bruno Le Maire a annoncé qu’il publierait la liste des industriels de l’agroalimentaire qui ont accepté de négocier et de ceux qui ont refusé. Ceux qui refusent pourraient être soumis à une taxation exceptionnelle.
Élisabeth Borne a réitéré cette menace, affirmant que le gouvernement pourrait taxer les industriels qui ne « jouent pas le jeu ». Cette taxe s’appliquerait à ceux dont les prix de vente ont augmenté de plus de 10% depuis le 1er mars 2023, et dont le coût d’au moins une matière première a baissé de plus de 20%.