Taxis : payer par carte est un droit
La loi Grandguillaume ne laisse pas place à l’interprétation au sujet du paiement par carte : les taxis ont l’obligation de l’accepter. Une des mesures prises dans le cadre de cette loi ayant eu pour objectif de réglementer la concurrence entre les taxis et les plateformes de VTC.
Pour garantir ce droit, chaque taxi doit être équipé d’un terminal de paiement électronique fonctionnel et visible. Cet équipement s’ajoute au taximètre et à l’imprimante, nécessaires pour fournir une note de course détaillée.
Clément Beaune rappelle les taxis à l’ordre
Malgré la clarté de la loi, le ministère des Transports, a mis en évidence un écueil: un tiers des taxis parisiens ne respectent pas cette obligation, selon une enquête menée grâce à des clients mystère le 31 décembre 2023. « Un test mystère ce 31 décembre. Un taxi parisien sur 3 refuse le paiement par carte bancaire. Je l’ai déjà dit à la profession : c’est illégal et inacceptable. Nous renforcerons les contrôles et les sanctions. Que ce soit clair pour tous, en particulier à 200 jours des Jeux », a dénoncé le ministre des Transports, Clément Beaune, sur X (ex-Twitter).
Le ministre a donc annoncé un renforcement des contrôles et des sanctions. Les taxis réfractaires s’exposent à des conséquences sévères, telles que le retrait de la carte professionnelle et des amendes. Les passagers lésés sont invités à signaler tout refus de paiement par carte, en notant les informations du taxi pour une action préfectorale. Avec les Jeux Olympiques de Paris 2024 en ligne de mire, le respect de la législation par les taxis devient un enjeu pour le bon déroulement de l’événement.