​Perquisitions et soupçons de fraude chez Renault




Le 14 Janvier 2016, par

Le scandale Volkswagen ne s'est pas encore totalement résorbé, le groupe doit encore faire face à la justice, qu'un nouveau rebondissement dans le dossier des fraudes aux émissions du Diesel a eu lieu en France. Le groupe Renault a été perquisitionné par la DGCCRF pour une raison non encore déterminée mais qui pourrait avoir un lien avec les moteurs truqués du groupe allemand.


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Si Renault a confirmé la perquisition dans trois de ses sites, perquisitions menées par la DGCCRF, le groupe a nié avoir truqué les émissions de gaz de ses moteurs Diesel. C'était le premier soupçon lié à cette intervention des autorités menée le 7 janvier 2016 mais dont l'AFP n'a pris connaissance que ce jeudi 14 janvier 2016.

C'est la CGT qui a lancé l'alerte. Le syndicat, qui a émis un communiqué, se demandait justement si les perquisitions n'étaient pas liées au scandale du Diesel, sans plus d'informations. LA DGCCRF n'a pas commenté son action tandis que Renault nie donc en bloc. Une manière de calmer la Bourse qui, à la suite de l'annonce des perquisitions, a fait chuter le titre de Renault de plus de 20%.

La DGCCRF aurait embarqué des PC dans trois sites du constructeur français, dans le site de Lardy, au Technocentre de Guyancourt et au siège social. L'inquiétude concernant les moteurs semblait justifiée puisque Renault a déjà été accusée par une ONG de truquer les résultats des tests sur les émissions (comme de nombreuses autres marques parmi lesquelles Volkswagen).

Selon Renault les perquisitions ont été faites dans le cadre de l'enquête menée par les autorités françaises afin de vérifier si les constructeurs ne sont pas concernés par un scandale similaire à celui de Volkswagen. Le groupe affirme qu'il n'y aurait pas de "logiciel truqueur" dans le software de ses moteurs.


Après son diplôme de Master en Philosophie du Langage, Paolo Garoscio a décidé de se tourner… En savoir plus sur cet auteur