Et la facture totale pourrait aller au-delà de ce milliard d'euros, prévient le ministre Luis de Guindos. La Catalogne représente 19% du produit intérieur brut de l'Espagne, et le moindre soubresaut politique ou économique a des répercussions pour l'ensemble de l'activité du pays. La crise indépendantiste a changé le statut de la province, selon ce ministre : de moteur économique de l'Espagne, la Catalogne serait devenue aujourd'hui un « fardeau ».
Une incertitude économique que Luis de Guindos attribue aux décisions du précédent gouvernement régional de la province. Avant les élections du 21 décembre décidée par les autorités de Madrid, le gouvernement emmené par les partis séparatistes de Catalogne a voté des mesures de « déconnexions » avec l'Espagne. Une politique indépendantiste qui « a des coûts », a rappelé le ministre de l'Économie. Le problème reste entier après les élections, qui ont de nouveau porté au pouvoir les partis séparatistes…
L'Espagne devrait néanmoins afficher un taux de croissance de 2,4% pour 2018. Toutefois, les problèmes politiques ne se limitent pas à la Catalogne, puisque le gouvernement minoritaire de Mariano Rajoy doit encore faire passer son projet de budget pour l'année prochaine ; or, le texte est actuellement suspendu à la décision d'un parti nationaliste basque qui se refusent à le voter tant que Madrid n'aura pas desserré l'étau autour de la Catalogne.
Une incertitude économique que Luis de Guindos attribue aux décisions du précédent gouvernement régional de la province. Avant les élections du 21 décembre décidée par les autorités de Madrid, le gouvernement emmené par les partis séparatistes de Catalogne a voté des mesures de « déconnexions » avec l'Espagne. Une politique indépendantiste qui « a des coûts », a rappelé le ministre de l'Économie. Le problème reste entier après les élections, qui ont de nouveau porté au pouvoir les partis séparatistes…
L'Espagne devrait néanmoins afficher un taux de croissance de 2,4% pour 2018. Toutefois, les problèmes politiques ne se limitent pas à la Catalogne, puisque le gouvernement minoritaire de Mariano Rajoy doit encore faire passer son projet de budget pour l'année prochaine ; or, le texte est actuellement suspendu à la décision d'un parti nationaliste basque qui se refusent à le voter tant que Madrid n'aura pas desserré l'étau autour de la Catalogne.