Nouvel engouement des sociétés du numérique
Facebook est une des entreprises qui investissent le plus pour créer le « metavers », un mot-valise qui signifie « méta-univers », ou « metaverse » en anglais. Il s'agit d'un monde virtuel dans lequel les utilisateurs peuvent se retrouver, sans contraintes physiques, pour jouer, participer à des réunions ou encore faire du commerce. Le principe s'appuie sur les technologies de réalité virtuelle et de réalité augmentée, fortement poussées par des géants comme Microsoft ou encore Epic, l'éditeur du jeu Fornite qui cherche lui aussi à développer un « metavers ».
Pour son propre univers virtuel, Facebook mise d'abord et avant tout sur l'Europe. L'entreprise a en effet annoncé l'embauche de 10.000 ingénieurs sur le vieux continent pour concevoir ce « metavers » : un investissement qualifié de « vote de confiance » dans l'industrie technologique européenne « et le potentiel des talents technologiques européens », selon Nick Clegg et Javier Olivan, deux dirigeants haut placés de Facebook. Ces derniers n'ont cependant pas précisé dans quel pays ces embauches seront réalisées.
Pour son propre univers virtuel, Facebook mise d'abord et avant tout sur l'Europe. L'entreprise a en effet annoncé l'embauche de 10.000 ingénieurs sur le vieux continent pour concevoir ce « metavers » : un investissement qualifié de « vote de confiance » dans l'industrie technologique européenne « et le potentiel des talents technologiques européens », selon Nick Clegg et Javier Olivan, deux dirigeants haut placés de Facebook. Ces derniers n'ont cependant pas précisé dans quel pays ces embauches seront réalisées.
L'Europe, continent de prédilection
Si l'Europe a été choisie de préférence à un autre continent, c'est parce que l'Europe a « un rôle important à jouer dans l’élaboration des nouvelles règles d’Internet » : « Les décideurs européens ouvrent la voie en aidant à intégrer les valeurs européennes telles que la liberté d’expression, la vie privée, la transparence et les droits des individus dans le fonctionnement quotidien d’Internet ».
Facebook ne cherche pas à créer un « metavers » fermé, bien au contraire : son univers virtuel devra ressembler à l'Internet ouvert tel qu'on le connaît. « Pour lui donner vie, la collaboration et la coopération seront nécessaires entre les entreprises, les développeurs, les créateurs et les décideurs politiques », ajoutent les deux dirigeants du réseau social.
Facebook ne cherche pas à créer un « metavers » fermé, bien au contraire : son univers virtuel devra ressembler à l'Internet ouvert tel qu'on le connaît. « Pour lui donner vie, la collaboration et la coopération seront nécessaires entre les entreprises, les développeurs, les créateurs et les décideurs politiques », ajoutent les deux dirigeants du réseau social.