Visibilité et accompagnement
La France compte bon nombre de jeunes entreprises de technologies très innovantes, mais elles manquent de visibilité en particulier à l'international. C'est pourquoi le gouvernement a dressé une liste des 120 start-ups en hyper-croissance, la French Tech 120. Dans cette sélection, 40 jeunes pousses sortent du lot : c'est le Next40, qualifié de « CAC 40 français des entreprises technologiques », a décrit Cédric O, le secrétaire d'État au numérique.
Ces start-ups vont bénéficier d'une meilleure visibilité, elles seront également invités régulièrement à participer aux voyages officiels d'Emmanuel Macron. Surtout, les entreprises du Next40 décrochent un accompagnement et un suivi de la part d'organismes publics, comme l'Urssaf, la Cnil, l'Inpi, les douanes, etc.
Ces start-ups vont bénéficier d'une meilleure visibilité, elles seront également invités régulièrement à participer aux voyages officiels d'Emmanuel Macron. Surtout, les entreprises du Next40 décrochent un accompagnement et un suivi de la part d'organismes publics, comme l'Urssaf, la Cnil, l'Inpi, les douanes, etc.
Pas de passe-droits
L'Urssaf sera mise à contribution pour « former mettre à niveau des entreprises qui ont grandi très vite et ont pu oublier un certain nombre de choses », explique Cédric O. « On estime qu'il est dans l'intérêt général du pays de faire émerger des champions internationaux », a indiqué le secrétaire d'État à l'AFP. Le gouvernement veut donc épauler ces start-ups et les accompagner dans leur développement. Il ne s'agit cependant pas de leur donner des « passe-droits ».
Parmi les critères de sélection des jeunes pousses, le gouvernement a pris en compte la présence du siège social en France, il faut également qu'elles n'aient pas été achetés par une autre entreprise ni qu'elles soient cotées en Bourse. La performance économique est également scrutée (au moins 5 millions d'euros de chiffre d'affaires au dernier exercice). Un jury est chargé de la sélection.
Parmi les critères de sélection des jeunes pousses, le gouvernement a pris en compte la présence du siège social en France, il faut également qu'elles n'aient pas été achetés par une autre entreprise ni qu'elles soient cotées en Bourse. La performance économique est également scrutée (au moins 5 millions d'euros de chiffre d'affaires au dernier exercice). Un jury est chargé de la sélection.