Manque de jugement
Il est reproché à Steve Easterbrook d'avoir fait preuve d'un « manque de jugement dans le cadre d'une relation consentie avec un membre du personnel de l'entreprise ». Une relation qui lui coûte donc sa place de PDG, qu'il occupait depuis 2015. L'ex dirigeant reconnait de lui-même qu'il s'agissait d'une erreur, et qu'au des valeurs de l'entreprise, il estimait tout comme le conseil d'administration que le temps était venu de « passer à autre chose ». C'est Chris Kempczinski, président de MacDonald's États-Unis, qui reprend la place. Le conseil d'administration a « toute confiance » dans le nouveau PDG pour « poursuivre le succès » de son prédécesseur.
Steve Easterbrook n'est certes pas resté très longtemps à la tête de l'enseigne, mais il a fait porter les efforts du groupe sur la numérisation et la qualité de la viande. Le bénéfice net a augmenté année après année… même si les ventes ont continué de baisser. Cela n'a pas empêché les investisseurs de saluer les efforts de l'entreprise : la valeur de l'action a doublé en quatre ans.
Steve Easterbrook n'est certes pas resté très longtemps à la tête de l'enseigne, mais il a fait porter les efforts du groupe sur la numérisation et la qualité de la viande. Le bénéfice net a augmenté année après année… même si les ventes ont continué de baisser. Cela n'a pas empêché les investisseurs de saluer les efforts de l'entreprise : la valeur de l'action a doublé en quatre ans.
Résultats solides
Chris Kempczinski va donc devoir faire aussi bien, sinon mieux, que le précédent PDG. Il dirigeait les opérations américaines de McDonald's entre 2017 et 2019, avec des résultats financiers et opérationnels « solides ». Il supervisait également la stratégie mondiale, l'innovation ainsi que le développement commercial.
L'affaire rappelle un précédent, celui de Brian Krzanich qui avait été contraint à la démission à la tête d'Intel en 2018. Ce dernier avait lui aussi été poussé vers la sortie en raison d'une relation consentie avec un membre de l'entreprise. Il avait également enfreint le règlement interne du géant des processeurs.
L'affaire rappelle un précédent, celui de Brian Krzanich qui avait été contraint à la démission à la tête d'Intel en 2018. Ce dernier avait lui aussi été poussé vers la sortie en raison d'une relation consentie avec un membre de l'entreprise. Il avait également enfreint le règlement interne du géant des processeurs.