Depuis 2013, Eurostat réclame de l'Insee la prise en compte du trafic de stupéfiants et de la prostitution dans le calcul du PIB français. Il s'agit en effet de faciliter la comparaison des richesses entre pays européens, et de les harmoniser. Eurostat estimant qu'il s'agit de transactions commerciales consenties librement. Les Pays-Bas, où la consommation de cannabis est légale, font gonfler leur produit intérieur brut par ce biais. L'Espagne, l'Italie et le Royaume-Uni ont également entré cette activité dans le calcul de leurs PIB respectifs.
L'Institut national des statistiques a fini par accéder en partie à cette demande, ce qui sera fait à compter du mois de mai. L'organisme explique qu'il va « tenir compte de la consommation de stupéfiants et des activités liées à cette consommation sur le territoire national », ce qui entraînera « une révision en très légère hausse du niveau du PIB », à la marge, prévient l'Insee afin d'éviter la controverse. En revanche, la prostitution est écartée.
Selon des estimations préliminaires, le trafic de stupéfiants va tout de même représenter « quelques milliards d'euros » cette année… à comparer cependant au PIB du pays qui pèse pour 2 200 milliards d'euros. La croissance ne devrait pas en être affectée, promet l'institut. Reste à établir une méthode de calcul pour estimer les retombées du trafic de drogue qui, par nature, est illégal… Une difficulté similaire pour la prostitution. Les ressources manquent du côté des autorités pour mesurer correctement ces activités.
L'Institut national des statistiques a fini par accéder en partie à cette demande, ce qui sera fait à compter du mois de mai. L'organisme explique qu'il va « tenir compte de la consommation de stupéfiants et des activités liées à cette consommation sur le territoire national », ce qui entraînera « une révision en très légère hausse du niveau du PIB », à la marge, prévient l'Insee afin d'éviter la controverse. En revanche, la prostitution est écartée.
Selon des estimations préliminaires, le trafic de stupéfiants va tout de même représenter « quelques milliards d'euros » cette année… à comparer cependant au PIB du pays qui pèse pour 2 200 milliards d'euros. La croissance ne devrait pas en être affectée, promet l'institut. Reste à établir une méthode de calcul pour estimer les retombées du trafic de drogue qui, par nature, est illégal… Une difficulté similaire pour la prostitution. Les ressources manquent du côté des autorités pour mesurer correctement ces activités.