Journal de l'économie

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Le chèque alimentaire d'Emmanuel Macron a été abandonné





Le 9 Janvier 2024, par Aurélien Delacroix

Alors que le chèque alimentaire, une promesse électorale d'Emmanuel Macron, a été officiellement abandonné, Bruno Le Maire, annonce des prévisions optimistes pour la baisse des prix alimentaires en 2024.


Abandon d'une promesse électorale

Le projet de chèque alimentaire destiné à aider les ménages modestes à affronter l'inflation en achetant des produits frais et locaux, ne sera finalement pas mis en œuvre. Bruno Le Maire, intervenant sur France 3, a exprimé la position du gouvernement en déclarant que la politique du chèque n'est pas la solution appropriée face aux contraintes financières actuelles. 

Cette décision marque un tournant notable par rapport aux promesses antérieures et souligne les défis économiques auxquels le gouvernement doit faire face. Le ministre de l'Économie a souligné l'importance de soutenir les associations et les banques alimentaires plutôt que d'adopter une approche directe de distribution de chèques aux citoyens.

Le locataire de Bercy s'est montré confiant quant à la réduction des prix de certains produits alimentaires. Il a prédit des baisses notables sur des produits essentiels tels que le beurre, les huiles, la volaille et certaines viandes. Ces prévisions suivent celles de dirigeants de grandes chaînes de distribution qui anticipent également une baisse de l'inflation alimentaire. 

Baisse des prix plutôt que chèque alimentaire

Le ministre a reconnu que les augmentations de prix, bien que réduites par rapport à l'année précédente, demeurent trop élevées et que son objectif principal est de les faire baisser davantage. Toutefois, il a admis qu'un retour aux prix d'avant-crise n'était pas envisageable dans l'immédiat.

Concernant les négociations commerciales entre distributeurs et fournisseurs, Bruno Le Maire a exprimé des réserves quant à l'organisation de telles discussions tout au long de l'année, craignant des répercussions négatives sur les producteurs français. « Je pense que ça poserait beaucoup de problèmes à nos producteurs », a-t-il affirmé, avant d'ajouter : « J’ai peur que ça fragilise beaucoup nos paysans ». Cette position met en évidence la délicate balance que le gouvernement doit maintenir entre la régulation des prix et le soutien à l'agriculture nationale.



Tags : consommation

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