Une baisse des ventes en volume, mais une augmentation du chiffre d'affaires
Heineken a constaté une baisse de 5,6% en volume de ses ventes de bière au premier semestre et une chute de 8,6% de son bénéfice net, qui s'élève désormais à 1,16 milliard d'euros. Cette diminution s'explique notamment par l'augmentation des prix de vente et un contexte économique global délicat. Les prix de vente ont dû être relevés pour contrebalancer l'inflation des coûts des matières premières et de l'énergie. Toutefois, soutenu par cette hausse des prix de vente, le chiffre d'affaires du groupe a grimpé de 6,3% au premier semestre, pour atteindre 17,436 milliards d'euros, contre 16,401 milliards pour la même période de l'année précédente.
L'impact de cette situation s'est particulièrement fait sentir en Asie-Pacifique, où la demande a été « considérablement plus faible que prévu », principalement en raison d'un ralentissement économique et d'une sous-performance au Vietnam. En conséquence, le volume de bière premium vendu a diminué de 6,5%, une baisse attribuée à la situation au Vietnam et en Russie.
L'impact de cette situation s'est particulièrement fait sentir en Asie-Pacifique, où la demande a été « considérablement plus faible que prévu », principalement en raison d'un ralentissement économique et d'une sous-performance au Vietnam. En conséquence, le volume de bière premium vendu a diminué de 6,5%, une baisse attribuée à la situation au Vietnam et en Russie.
Heineken : sous-performance en Asie, dépréciations en Russie
Heineken a par ailleurs comptabilisé une perte de valeur supplémentaire de 113 millions d'euros en Russie, pays où il avait annoncé son intention de se retirer en mars 2022. Cette perte s'ajoute à une dépréciation de 88 millions enregistrée en décembre 2022. Malgré ces difficultés conjoncturelles, Heineken continue évidemment d'être un acteur majeur sur la scène mondiale de la brasserie.
Fondé au XIXe siècle à Amsterdam, le groupe produit et vend plus de 300 marques de bière et de cidre, et emploie plus de 85.000 personnes à l'échelle mondiale. En anticipant une modération des prix au second semestre, le brasseur veut adopter une approche résolument optimiste face aux difficultés économiques actuelles.
Fondé au XIXe siècle à Amsterdam, le groupe produit et vend plus de 300 marques de bière et de cidre, et emploie plus de 85.000 personnes à l'échelle mondiale. En anticipant une modération des prix au second semestre, le brasseur veut adopter une approche résolument optimiste face aux difficultés économiques actuelles.