Explosion de la demande de livraison
Les « dark stores » ont fait leur apparition dans les villes à la faveur de la pandémie. La demande en matière de livraison de produits de consommation courante ont poussé plusieurs acteurs, dont Flink, Deliveroo ou encore Getir, à investir dans ce qui peut être considéré comme des entrepôts. En parallèle, et pour la même raison, des « dark kitchens » ont poussé un peu partout : il s'agit de cuisines non adossées à des restaurants, dont l'activité centrale est la livraison de repas.
La mairie de Paris a notamment incité à une régulation de ces « dark stores », et elle a finalement été entendue. Le gouvernement va signer un décret qui met un terme au flou entourant cette activité. Olivia Grégoire, la ministre déléguée au Commerce, a expliqué que ces lieux « sont considérés en termes de sous-destination comme des entrepôts, qu'il y ait ou pas un point de retrait ».
La mairie de Paris a notamment incité à une régulation de ces « dark stores », et elle a finalement été entendue. Le gouvernement va signer un décret qui met un terme au flou entourant cette activité. Olivia Grégoire, la ministre déléguée au Commerce, a expliqué que ces lieux « sont considérés en termes de sous-destination comme des entrepôts, qu'il y ait ou pas un point de retrait ».
La régulation dans les mains des maires
Le texte prévoit de donner au maire le pouvoir de réguler les « dark stores ». Ainsi, il pourra autoriser ou pas ces locaux. Cela signifie que bon nombre d'entre eux vont être amenés à fermer, mais « ce n'est pas la fin des dark stores pour autant », a affirmé Olivia Grégoire, puisqu'on saura désormais dans quel quartier ces locaux sont autorisés et les quartiers où ce ne sera pas le cas.
Du côté de la mairie de Paris, on se réjouit de ce décret : « Le gouvernement confirme l'illégalité observée, notamment à Paris, sur des dizaines de dark stores et donc la nécessité de leur fermeture immédiate », déclare Emmanuel Grégoire, l'adjoint à l'Urbanisme. Les acteurs du secteur « n'ont plus aucune échappatoire ».
Du côté de la mairie de Paris, on se réjouit de ce décret : « Le gouvernement confirme l'illégalité observée, notamment à Paris, sur des dizaines de dark stores et donc la nécessité de leur fermeture immédiate », déclare Emmanuel Grégoire, l'adjoint à l'Urbanisme. Les acteurs du secteur « n'ont plus aucune échappatoire ».