C’est un peu le symbole de tout ce qui ne marche pas dans notre pays. L’emballement médiatique d’abord, quand plusieurs associations de l’hexagone se sont « indignées » du projet de création d’une mine d’or industrielle en Guyane. La récupération politique ensuite, avec des responsables écologistes, Pascal Canfin, Yannick Jadot et Michèle Rivasi en tête, qui montent au front… et le gouvernement qui accepte de sacrifier le projet, sans aucune justification chiffrée et pragmatique, pour donner des gages aux écologistes, quelques mois après leur succès aux européennes et à un peu moins de cinq mois des municipales.
Voici le résumé de l’histoire du projet de la Montagne d’Or en Guyane. Et cela aurait dû être la fin. Sauf que… les services de l’État, saisis du dossier ont, eux, menés à bien leurs travaux et produits un rapport technique sur l’impact environnemental du projet et son potentiel économique pour le développement de la région qui fait, bien évidemment, fi de toutes considérations politiques. Et c’est un tout autre son de cloche que propose ce rapport, comme l’a révélé L’Usine Nouvelle.
Sans chercher à minimiser l’impact environnemental de l’exploitation minière, les services de l’État présentent la Montagne d’Or comme « un projet aurifère de taille moyenne au niveau mondial, conçu et développé conformément aux standards internationaux ». De leur côté, mobilisées pour préparer la demande de prolongation des concessions de Montagne d’Or, les équipes de la Deal relèvent une problématique liée aux émissions de CO2 de l’unité de production, mais se montrent très rassurantes sur les conditions de sécurité du site et les processus de cyanuration utilisés pour extraire l’or.
Le rapport présenté par la Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement de Guyane assure également que l’impact foncier du projet, décrié par les écologistes, est en réalité moindre que ce qu’on observe dans la région. Au Suriname par exemple, mais également dans les exploitations alluvionnaires, nombreuses en Guyane, où l’impact foncier serait 30 fois supérieur à celui de la Montagne d’OR. Enfin, la Deal insiste sur l’impact en termes d’emplois pour la Guyane avec 750 créations de postes. Un nombre important dans une région qui connaît un taux de chômage de plus de 20 %, près de 12 points supérieurs aux chiffres relevés en Métropole.
Ce rapport devait être présenté le 16 octobre devant la Commission des mines de Guyane. Or, il a été tout bonnement retiré de l’ordre du jour, après un tweet de la ministre de l’Environnement Élisabeth Borne indiquant que le gouvernement ne tiendrait pas compte de ses conclusions. Peut-être dans l’espoir de passer sous silence le fait qu’il reconnaisse à l’exploitation le fait de bénéficier « d’une prolongation de droit » à laquelle, selon L’Usine Nouvelle, le gouvernement « ne peut pas dire non, mais refuse de dire oui ». Une situation embarrassante qui promet encore de nombreux rebondissements.
Voici le résumé de l’histoire du projet de la Montagne d’Or en Guyane. Et cela aurait dû être la fin. Sauf que… les services de l’État, saisis du dossier ont, eux, menés à bien leurs travaux et produits un rapport technique sur l’impact environnemental du projet et son potentiel économique pour le développement de la région qui fait, bien évidemment, fi de toutes considérations politiques. Et c’est un tout autre son de cloche que propose ce rapport, comme l’a révélé L’Usine Nouvelle.
Sans chercher à minimiser l’impact environnemental de l’exploitation minière, les services de l’État présentent la Montagne d’Or comme « un projet aurifère de taille moyenne au niveau mondial, conçu et développé conformément aux standards internationaux ». De leur côté, mobilisées pour préparer la demande de prolongation des concessions de Montagne d’Or, les équipes de la Deal relèvent une problématique liée aux émissions de CO2 de l’unité de production, mais se montrent très rassurantes sur les conditions de sécurité du site et les processus de cyanuration utilisés pour extraire l’or.
Le rapport présenté par la Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement de Guyane assure également que l’impact foncier du projet, décrié par les écologistes, est en réalité moindre que ce qu’on observe dans la région. Au Suriname par exemple, mais également dans les exploitations alluvionnaires, nombreuses en Guyane, où l’impact foncier serait 30 fois supérieur à celui de la Montagne d’OR. Enfin, la Deal insiste sur l’impact en termes d’emplois pour la Guyane avec 750 créations de postes. Un nombre important dans une région qui connaît un taux de chômage de plus de 20 %, près de 12 points supérieurs aux chiffres relevés en Métropole.
Ce rapport devait être présenté le 16 octobre devant la Commission des mines de Guyane. Or, il a été tout bonnement retiré de l’ordre du jour, après un tweet de la ministre de l’Environnement Élisabeth Borne indiquant que le gouvernement ne tiendrait pas compte de ses conclusions. Peut-être dans l’espoir de passer sous silence le fait qu’il reconnaisse à l’exploitation le fait de bénéficier « d’une prolongation de droit » à laquelle, selon L’Usine Nouvelle, le gouvernement « ne peut pas dire non, mais refuse de dire oui ». Une situation embarrassante qui promet encore de nombreux rebondissements.