Une production en baisse
À quelques exceptions près, c'est toute l'industrie automobile qui souffre de la pénurie de composants. Une partie de la production est paralysée par les difficultés d'approvisionnement des semi-conducteurs, qui sont majoritairement fabriqués dans des pays asiatiques où le Covid est toujours très actif. La hausse brutale de la demande liée à la levée des restrictions sanitaires n'arrange rien. Le groupe Renault est particulièrement concerné par cette chaîne d'approvisionnement grippée.
Le constructeur automobile a ainsi revu à la hausse le nombre de véhicules qui ne pourront pas sortir de ses usines cette année à cause de cette crise : 300.000 unités, c'est un tiers de plus que ce qui était auparavant prévu. Et ce chiffre pourrait même être revu à la hausse d'ici 2021, puisqu'on parle même d'une perte de production allant jusqu'à 500.000 véhicules ! De quoi lourdement affecter les comptes de l'entreprise et sa capacité de rebondir après la crise sanitaire.
Le constructeur automobile a ainsi revu à la hausse le nombre de véhicules qui ne pourront pas sortir de ses usines cette année à cause de cette crise : 300.000 unités, c'est un tiers de plus que ce qui était auparavant prévu. Et ce chiffre pourrait même être revu à la hausse d'ici 2021, puisqu'on parle même d'une perte de production allant jusqu'à 500.000 véhicules ! De quoi lourdement affecter les comptes de l'entreprise et sa capacité de rebondir après la crise sanitaire.
Des usines Renault à l'arrêt
La situation est telle que Renault a dû fermer plusieurs usines, comme celle de Sandouville (Seine-Maritime), qui compte 1.900 salariés et 700 intérimaires : le site est au chômage technique depuis la semaine dernière. Elle devrait relancer sa production le 2 novembre. L'usine Sovab, en Meurthe-et-Moselle, est elle aussi à l'arrêt pour cette semaine. Au-delà, ce sont la moitié des lignes de production européennes du constructeur qui sont fermées !
À la décharge de Renault, la situation concerne l'ensemble des constructeurs automobiles. IHS Market estimait que 11 millions de véhicules ne seraient pas produits cette année en raison de cette crise qui, à l'heure actuelle, ne concerne toujours pas Tesla : le groupe américain spécialiste de l'électrique a accumulé des ventes à hauteur de 13,7 milliards de dollars au troisième trimestre, du jamais vu dans son histoire.
À la décharge de Renault, la situation concerne l'ensemble des constructeurs automobiles. IHS Market estimait que 11 millions de véhicules ne seraient pas produits cette année en raison de cette crise qui, à l'heure actuelle, ne concerne toujours pas Tesla : le groupe américain spécialiste de l'électrique a accumulé des ventes à hauteur de 13,7 milliards de dollars au troisième trimestre, du jamais vu dans son histoire.