Patrick Venries, le président du directoire du Groupe Sud Ouest, a été clair : si dans les 18 prochains mois l'entreprise ne réalisait pas des « économies de masse salariale », alors le titre de presse « ne passera pas l'année 2021 ». C'est pourquoi la direction du quotidien a présenté un plan de départs volontaires visant à supprimer 132 postes, dont 18 concernant les journalistes. Le quotidien fermera également son antenne à Angoulême, tout en conservant une agence à Cognac dans le même département de la Charente.
La direction de Groupe Sud Ouest a été claire sur un point : pas question de départs contraints. Les premiers départs volontaires auront lieu d'ici l'été prochain. Ces suppressions de postes représenteront 10 millions d'euros, selon La Tribune. Pour redresser la barre, Sud Ouest va miser sur l'événementiel et les nouveaux services. Le virage du numérique n'a pas donné les résultats escomptés : le quotidien s'était fixé un seuil de 50 000 abonnés à son offre Premium (donnant accès à des contenus gratuits et payants), mais visiblement il n'y est pas parvenu.
Le groupe de presse donne peu de chiffres, si ce n'est qu'il a réalisé un résultat d'exploitation consolidé de 8,4 millions d'euros pour l'exercice 2018 (+2,6 millions par rapport à l'année précédente). La dette de l'entreprise est inférieure à 3 millions d'euros, précisait la société.
La direction de Groupe Sud Ouest a été claire sur un point : pas question de départs contraints. Les premiers départs volontaires auront lieu d'ici l'été prochain. Ces suppressions de postes représenteront 10 millions d'euros, selon La Tribune. Pour redresser la barre, Sud Ouest va miser sur l'événementiel et les nouveaux services. Le virage du numérique n'a pas donné les résultats escomptés : le quotidien s'était fixé un seuil de 50 000 abonnés à son offre Premium (donnant accès à des contenus gratuits et payants), mais visiblement il n'y est pas parvenu.
Le groupe de presse donne peu de chiffres, si ce n'est qu'il a réalisé un résultat d'exploitation consolidé de 8,4 millions d'euros pour l'exercice 2018 (+2,6 millions par rapport à l'année précédente). La dette de l'entreprise est inférieure à 3 millions d'euros, précisait la société.