Analyse d'impact
Depuis la nouvelle série « Europe » lancée en mai 2019, la Banque centrale européenne ne produit plus de billets de 500 euros. Complètement à l'autre bout du spectre monétaire, les pièces de 1 et 2 centimes d'euro pourraient elles aussi disparaître ! La Commission européenne a en effet lancé une analyse d'impact sur l'utilisation de ces petites pièces, avec une consultation ouverte au citoyens européens qui pourront ainsi donner leur avis sur cette proposition. Cette étude n'a rien d'une surprise, les institutions de l'Union européenne devant régulièrement examiner l'usage de ces pièces en fonction de leur coût et de leur acceptabilité.
Le prochain rendez-vous est fixé pour la fin de l'année prochaine. La Commission européenne devra alors décider s'il convient de mettre en place « une règle pour arrondir les paiements en espèces aux 5 centimes près. Cela pourrait entraîner la suppression progressive des pièces de 1 et 2 centimes » (pour les paiements en espèces). L'exécutif européen dira aussi si les pièces de 1 et 2 centimes d'euro sont vouées disparaître. La consultation publique a débuté ce lundi, elle s'achèvera le 11 janvier prochain.
Le prochain rendez-vous est fixé pour la fin de l'année prochaine. La Commission européenne devra alors décider s'il convient de mettre en place « une règle pour arrondir les paiements en espèces aux 5 centimes près. Cela pourrait entraîner la suppression progressive des pièces de 1 et 2 centimes » (pour les paiements en espèces). L'exécutif européen dira aussi si les pièces de 1 et 2 centimes d'euro sont vouées disparaître. La consultation publique a débuté ce lundi, elle s'achèvera le 11 janvier prochain.
Le coût des pièces de 1 et 2 centimes
Si la Commission le décide, la future règle d'arrondi sera surveillée de très près par les consommateurs. Cela déterminera une partie de l'acception par le public de la disparition de ces petites pièces : si les citoyens ont l'impression que les prix vont augmenter, ils auront du mal à se faire à l'idée que ces pièces doivent tirer leur révérence. Sur un plan macroéconomique, arrondir aux 5 centimes supérieurs ou inférieurs peut aussi avoir un impact sur l'inflation.
Pour les émetteurs de monnaie en Europe, l'abandon des pièces de 1 et 2 centimes d'euro sera sans doute bien perçu. La production de ces pièces revient en effet assez cher : la pièce de 1 centime coûte ainsi… 1,2 centime à frapper ! Depuis 2002, la fabrication de ces deux pièces a coûté la bagatelle de 12,7 millions d'euros chaque année, soit un total de 1,4 milliard d'euros.
Pour les émetteurs de monnaie en Europe, l'abandon des pièces de 1 et 2 centimes d'euro sera sans doute bien perçu. La production de ces pièces revient en effet assez cher : la pièce de 1 centime coûte ainsi… 1,2 centime à frapper ! Depuis 2002, la fabrication de ces deux pièces a coûté la bagatelle de 12,7 millions d'euros chaque année, soit un total de 1,4 milliard d'euros.