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La BCE envisage la baisse des taux directeurs





Le 16 Février 2024, par Paolo Garoscio

François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France et membre influent du Conseil des gouverneurs de la BCE, a partagé des perspectives qui pourraient annoncer un tournant dans la stratégie de l'institution. Selon lui, la baisse des taux directeurs de la Banque Centrale Européenne est quasiment actée.


La BCE va-t-elle baisser ses taux directeurs ?

Actuellement, le taux de dépôt de la BCE est maintenu à 4%, un niveau qui reflète les mesures prises par l'institution pour lutter contre l'inflation. Cette décision, prise en janvier 2024, souligne la prudence de la BCE. Christine Lagarde, présidente de la BCE, avait mis en avant jeudi 15 février 2024 l'importance de ne pas baisser les taux prématurément, afin d'éviter de prolonger l'inflation et de devoir resserrer à nouveau la politique monétaire.

François Villeroy de Galhau affirme que la BCE a des "degrés de liberté" : « le calendrier de la première baisse de taux, le rythme de l'assouplissement, et enfin le niveau jusqu'auquel (les) taux d'intérêt baisseront ». Il a souligné dans le journal belge L’Echo qu'il ne s'agissait pas de se précipiter : « le fait de disposer de ces trois degrés de liberté successifs peut être un argument de plus pour ne pas différer exagérément la première baisse ». En somme, la BCE pourrait baisser ses taux assez rapidement en 2024.

Les raisons d'une possible baisse des taux

Plusieurs raisons justifient, selon François Villeroy de Galhau, une baisse anticipée des taux d'intérêt par la BCE. L'objectif serait d'agir de manière préventive plutôt que réactive, évitant ainsi des ajustements plus drastiques à l'avenir. Toutefois, la BCE, guidée par les données économiques, reste prudente dans ses décisions de politique monétaire.

La perspective d'une baisse des taux par la BCE pourrait avoir un effet majeur pour l'économie européenne. Une telle décision pourrait stimuler l'investissement et la consommation en réduisant le coût du crédit pour les entreprises et les ménages. Pour les ménages qui ont un projet immobilier, une telle baisse serait également l’occasion de voir les taux pratiqués par les banques baisser, ce qui est attendu en 2024 par la majorité des acteurs du secteur.




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