Un mois de juillet perturbé par des imprévus
La SNCF a vécu un début d’été compliqué en 2024. Alors que la compagnie ferroviaire avait mis en place 450.000 places supplémentaires par rapport à 2023, le mois de juillet n’a pas tenu ses promesses. Plusieurs facteurs expliquent cette situation. D’abord, l’absence du traditionnel pont du 14 juillet, qui tombait un dimanche, a réduit le nombre de voyageurs habituels pour cette période. Ensuite, la météo maussade et le climat politique instable ont aussi joué un rôle dans cette baisse de fréquentation. Mais c’est surtout le sabotage des lignes à grande vitesse le 26 juillet, à la veille du week-end le plus chargé de l’été, qui a marqué les esprits.
Cette attaque, qui a paralysé une partie du réseau à un moment crucial, a coûté « plusieurs millions d’euros » à la SNCF, comme l’a indiqué Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs. Ce week-end-là, la compagnie avait prévu de transporter 800.000 passagers, mais seuls 700.000 ont pu prendre le train. Malgré ces obstacles, la SNCF a réussi à rétablir les circulations plus tôt que prévu.
Si juillet a déçu, le mois d’août a largement rattrapé la situation. Sur l’ensemble de la saison estivale, la SNCF a transporté plus de 24 millions de voyageurs en TGV et Intercités, soit une hausse de 1 % par rapport à l’été 2023. Ce regain de fréquentation s’explique en grande partie par l’organisation des Jeux olympiques à Paris, qui ont attiré de nombreux voyageurs vers les villes hôtes des compétitions, notamment Lille, où les épreuves de basket et de handball ont eu lieu. Cette ville a vu sa fréquentation augmenter de 67 % par rapport à l’été précédent.
Cette attaque, qui a paralysé une partie du réseau à un moment crucial, a coûté « plusieurs millions d’euros » à la SNCF, comme l’a indiqué Christophe Fanichet, PDG de SNCF Voyageurs. Ce week-end-là, la compagnie avait prévu de transporter 800.000 passagers, mais seuls 700.000 ont pu prendre le train. Malgré ces obstacles, la SNCF a réussi à rétablir les circulations plus tôt que prévu.
Si juillet a déçu, le mois d’août a largement rattrapé la situation. Sur l’ensemble de la saison estivale, la SNCF a transporté plus de 24 millions de voyageurs en TGV et Intercités, soit une hausse de 1 % par rapport à l’été 2023. Ce regain de fréquentation s’explique en grande partie par l’organisation des Jeux olympiques à Paris, qui ont attiré de nombreux voyageurs vers les villes hôtes des compétitions, notamment Lille, où les épreuves de basket et de handball ont eu lieu. Cette ville a vu sa fréquentation augmenter de 67 % par rapport à l’été précédent.
Août et les Jeux olympiques : un regain d’activité
Sur la période des JO, du 26 juillet au 11 août, la fréquentation des trains a bondi de 4 % en comparaison à 2023, montrant l'impact direct de cet événement sur la mobilité ferroviaire. Les destinations internationales ont également bénéficié d’un fort engouement, avec six millions de voyageurs transportés vers l’étranger. Les régions méditerranéennes, la façade atlantique, ainsi que les Alpes, où la fréquentation a grimpé de 15 %, ont également été plébiscitées par les voyageurs.
Outre les lignes à grande vitesse, le transport régional a aussi tiré son épingle du jeu cet été. La fréquentation des TER a augmenté de 10 % par rapport à 2023. Cette croissance s’explique en partie par le succès du passe rail, qui a permis à plus de 230.000 jeunes de voyager en illimité pour 49 euros par mois. Bien que le gouvernement ait espéré vendre 700.000 de ces abonnements, Christophe Fanichet a tenu à souligner que le nombre d’abonnements vendus était trois fois supérieur à celui de 2021, où un dispositif similaire avait été proposé.
Grâce à cette initiative, plus de 2,4 millions de voyages ont été effectués cet été. François Delétraz, président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut), a exprimé son espoir de voir cette offre reconduite et même étendue à d’autres catégories de la population, telles que les seniors ou les familles.
Outre les lignes à grande vitesse, le transport régional a aussi tiré son épingle du jeu cet été. La fréquentation des TER a augmenté de 10 % par rapport à 2023. Cette croissance s’explique en partie par le succès du passe rail, qui a permis à plus de 230.000 jeunes de voyager en illimité pour 49 euros par mois. Bien que le gouvernement ait espéré vendre 700.000 de ces abonnements, Christophe Fanichet a tenu à souligner que le nombre d’abonnements vendus était trois fois supérieur à celui de 2021, où un dispositif similaire avait été proposé.
Grâce à cette initiative, plus de 2,4 millions de voyages ont été effectués cet été. François Delétraz, président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut), a exprimé son espoir de voir cette offre reconduite et même étendue à d’autres catégories de la population, telles que les seniors ou les familles.