Une acquisition stratégique pour Air France-KLM
Étape importante pour Air France-KLM. Le groupe a officialisé l’acquisition de 19,9 % de la compagnie aérienne scandinave SAS, pour un montant de 144,5 millions de dollars. Cette opération, la plus importante depuis le rachat de KLM en 2003, s'inscrit dans une stratégie de consolidation du marché aérien européen, où Air France-KLM retrouve une dynamique après une période de relative discrétion.
Cette acquisition, menée par le directeur général d'Air France-KLM, Benjamin Smith, intervient dans un contexte où les grands groupes européens comme IAG et Lufthansa cherchent également à renforcer leurs positions. Contrairement à ses concurrents, Air France-KLM a opté pour une stratégie prudente en se limitant, pour l’instant, à une participation minoritaire de moins de 20 %, évitant ainsi les éventuels veto de la Commission européenne.
Cependant, le groupe ne s'arrête pas là. Conformément aux accords passés, Air France-KLM pourrait devenir l’actionnaire majoritaire de SAS dans les deux prochaines années, sous réserve d'une nouvelle approbation des autorités de régulation.
L’acquisition de SAS permet à Air France-KLM d'étendre significativement son réseau en Europe du Nord, un marché où la compagnie scandinave jouissait jusqu'ici d’un partenariat privilégié avec Lufthansa. En intégrant SAS, Air France-KLM se positionne comme un acteur clé dans cette région stratégique, tout en minimisant les risques financiers en conservant une participation minoritaire.
Cette acquisition, menée par le directeur général d'Air France-KLM, Benjamin Smith, intervient dans un contexte où les grands groupes européens comme IAG et Lufthansa cherchent également à renforcer leurs positions. Contrairement à ses concurrents, Air France-KLM a opté pour une stratégie prudente en se limitant, pour l’instant, à une participation minoritaire de moins de 20 %, évitant ainsi les éventuels veto de la Commission européenne.
Cependant, le groupe ne s'arrête pas là. Conformément aux accords passés, Air France-KLM pourrait devenir l’actionnaire majoritaire de SAS dans les deux prochaines années, sous réserve d'une nouvelle approbation des autorités de régulation.
L’acquisition de SAS permet à Air France-KLM d'étendre significativement son réseau en Europe du Nord, un marché où la compagnie scandinave jouissait jusqu'ici d’un partenariat privilégié avec Lufthansa. En intégrant SAS, Air France-KLM se positionne comme un acteur clé dans cette région stratégique, tout en minimisant les risques financiers en conservant une participation minoritaire.
Sortie de crise pour SAS
Dès le 1er septembre, cet accord se traduira par une coopération commerciale accrue entre les compagnies, permettant à leurs clients de bénéficier de services communs, tels que la mutualisation des programmes de fidélisation. De plus, SAS quittera Star Alliance, dominée par Lufthansa et United Airlines, pour rejoindre SkyTeam, l'alliance menée par Air France-KLM et Delta. Ce transfert, annoncé en juin dernier, représente un bouleversement majeur dans le paysage des alliances aériennes, puisque SAS était l’un des membres fondateurs de Star Alliance.
Parallèlement, SAS annonce la fin de sa restructuration, marquée par la sortie de la protection de la loi sur les faillites aux États-Unis. La compagnie, qui avait accumulé plus de 2 milliards de dollars de dettes, a réussi à restructurer sa flotte et à parvenir à des accords avec ses créanciers et actionnaires. Cette restructuration a été possible grâce au soutien financier du consortium formé par Air France-KLM, Lind Invest, Castlelake et l'État danois, qui détiennent désormais ensemble 86,4 % du capital de SAS.
Ce redressement marque un nouveau départ pour SAS, qui, en rejoignant SkyTeam, intègre également la coentreprise transatlantique virtuelle formée par Air France-KLM et Delta. Ce partenariat transatlantique, le plus important au monde, pourrait offrir à SAS des opportunités de croissance à long terme, en capitalisant sur les synergies avec ses nouveaux partenaires.
Parallèlement, SAS annonce la fin de sa restructuration, marquée par la sortie de la protection de la loi sur les faillites aux États-Unis. La compagnie, qui avait accumulé plus de 2 milliards de dollars de dettes, a réussi à restructurer sa flotte et à parvenir à des accords avec ses créanciers et actionnaires. Cette restructuration a été possible grâce au soutien financier du consortium formé par Air France-KLM, Lind Invest, Castlelake et l'État danois, qui détiennent désormais ensemble 86,4 % du capital de SAS.
Ce redressement marque un nouveau départ pour SAS, qui, en rejoignant SkyTeam, intègre également la coentreprise transatlantique virtuelle formée par Air France-KLM et Delta. Ce partenariat transatlantique, le plus important au monde, pourrait offrir à SAS des opportunités de croissance à long terme, en capitalisant sur les synergies avec ses nouveaux partenaires.