Label 'Préparé sur Place' : quels enjeux pour les restaurateurs ?




Le 14 Novembre 2023, par Paolo Garoscio

La règlementation de la restauration française est sur le point de connaître une évolution majeure avec l'introduction du label "préparé sur place". Cette initiative, annoncée par Olivia Grégoire, ministre déléguée aux Petites et Moyennes Entreprises, présente des défis, mais aussi de nombreux avantages.


Un nouveau label pour la restauration

Le label "préparé sur place" vise à remplacer progressivement le label "fait maison", jugé trop complexe et imprécis. Selon la ministre, l'objectif est de garantir une information plus claire pour les consommateurs et une équité renforcée pour les restaurateurs. Ce label se veut donc une réponse aux ambiguïtés du "fait maison", souvent critiqué pour ses nombreuses exceptions.

La transition vers ce nouveau label ne sera pas immédiate. Une période de coexistence avec le label "fait maison" est prévue, a annoncé le 13 novembre 2023 Olivia Grégoire. Une période qui offre aux restaurateurs le temps de s'adapter. Une première expérimentation du label pourrait être lancée à l’occasion des Jeux Olympiques de Paris 2024.
 

Quelle définition pour le label ?

L'un des principaux défis sera d'adopter et de se conformer à la nouvelle définition du "préparé sur place". Les restaurateurs devront revoir leurs processus de préparation pour s'assurer qu'ils répondent aux critères du label. Ce qui risque de nécessiter des ajustements dans la sélection des ingrédients, les méthodes de cuisson et même la formation du personnel.

Pour les clients, le label "préparé sur place" promet une plus grande transparence et une assurance de qualité. Ce qui pourrait se traduire par une confiance accrue dans les choix de restaurants et, potentiellement, une augmentation de la clientèle pour les établissements. Olivia Grégoire souligne l'importance de cette initiative : « Nous devons promouvoir le 'préparé sur place' pour garantir une meilleure information aux consommateurs ».