(c) Shutterstock/EconomieMatin
Un rassemblement a eu lieu ce lundi dans le 7ème arrondissement de Paris, regroupant les VTC des cinq principales entreprises du secteur, à savoir SnapCar, Chauffeur-Privé, LeCab, AlloCab et Supershuttle. Uber a préféré rester en retrait de ce mouvement. Il s'agit pour ces sociétés de dénoncer un amendement complétant le projet de loi de Thomas Thévenoud, qui vise à encadrer cette profession et celle des taxis — par bien des aspects, il s'agit surtout de protéger la corporation des taxis en mettant des bâtons dans les roues des VTC, dénoncent-ils.
L'amendement en question oblige les chauffeurs de VTC de revenir au siège de l'entreprise avant de prendre une nouvelle course. Une contrainte supplémentaire qui fait peser « une réelle menace », dénonce la FFTPR (Fédération française du transport de personnes sur réservation), qui a déjà fort à faire avec l'interdiction de la maraude électronique. À l'heure où le gouvernement veut s'attaquer aux secteurs protégés, voilà en tout cas un signal étrange que de vouloir protéger à tout crin un secteur qui a toutes les peines du monde à se moderniser pour faire face à une concurrence plus agile.
Mais au contraire des taxis, les VTC ne veulent pas perturber la circulation. Après une première interdiction par la préfecture d'un rassemblement à Bastille, les VTC ont décidé de ne limiter les conséquences sur le trafic automobile. À contre courant, une fois de plus, de leurs concurrents.