Les pouvoirs publics ont attribué à Areva une aide de 4 milliards d’euros, une somme dont Bruxelles veut s’assurer qu’elle n’a pas faussé le jeu de la concurrence. « Compte tenu de l'ampleur et de l'importance de la restructuration d'Areva, la Commission se doit d'examiner attentivement si son plan de restructuration est solide et si les aides d'Etat ne faussent pas indûment la concurrence dans le marché unique » a expliqué Margrethe Vestager, la commissaire européenne en charge de la concurrence.
L’objectif de la Commission est de s’assurer qu’Areva ait un avenir « durable » sans avoir à recourir de nouveau à des aides d’État. Bruxelles veut notamment éclaircir trois sujets d’inquiétudes. Les hypothèses du plan de restructuration sont-elles réalistes sur le long terme ? Areva participe-t-elle aux coûts de sa restructuration ? Et enfin, les aides de l’État créent-elles des distorsions de la concurrence ?
Cette enquête n’est que le début. Les différentes parties concernées auront l’occasion, par la suite, d’apporter des éclaircissements et des explications. L’État détient 86,5% du capital d’Areva, qui a annoncé en avril sa restructuration ; l’entreprise est une pièce maitresse dans la filière nucléaire française.
L’objectif de la Commission est de s’assurer qu’Areva ait un avenir « durable » sans avoir à recourir de nouveau à des aides d’État. Bruxelles veut notamment éclaircir trois sujets d’inquiétudes. Les hypothèses du plan de restructuration sont-elles réalistes sur le long terme ? Areva participe-t-elle aux coûts de sa restructuration ? Et enfin, les aides de l’État créent-elles des distorsions de la concurrence ?
Cette enquête n’est que le début. Les différentes parties concernées auront l’occasion, par la suite, d’apporter des éclaircissements et des explications. L’État détient 86,5% du capital d’Areva, qui a annoncé en avril sa restructuration ; l’entreprise est une pièce maitresse dans la filière nucléaire française.