Une suspension sans date de retour à la production
Depuis le mois de mars, le 737 MAX, fleuron et best seller du catalogue de Boeing, est cloué au sol. Deux accidents aériens impliquant les compagnies aériennes Lion Air (octobre 2018) et Ethiopian Airlines (mars 2019) ont poussé les régulateurs aériens à interdire l'avion de vol jusqu'à ce que le constructeur mette au point une mise à jour pour le système anti-décrochage MCAS. Boeing avait espéré un retour rapide du 737 MAX dans les airs, mais celui-ci se fait toujours attendre. L'avionneur américain avait déjà réduit la cadence de fabrication de l'appareil, passant de 52 à 42 unités par mois.
Mais les avions s'entassent sur les parkings de l'usine Boeing de Renton, dans la banlieue de Seattle, attendant d'être livrés à leurs clients. La direction de l'entreprise a donc décidé de suspendre la production du 737 MAX à partir du mois de janvier. Aucune date de remise en service n'ayant été avancée, la relance de l'assemblage de l'avion demeure encore dans le flou.
Mais les avions s'entassent sur les parkings de l'usine Boeing de Renton, dans la banlieue de Seattle, attendant d'être livrés à leurs clients. La direction de l'entreprise a donc décidé de suspendre la production du 737 MAX à partir du mois de janvier. Aucune date de remise en service n'ayant été avancée, la relance de l'assemblage de l'avion demeure encore dans le flou.
12 000 salariés dans l'attente d'éclaircissements
Boeing donnera fin janvier une estimation des coûts financiers liés à cet arrêt de production. Ils pourraient être élevés, le 737 MAX étant l'appareil le plus vendu (jusqu'à présent) du constructeur. Des ventes qui, par ailleurs, pèsent lourd dans la balance commerciale américaine. Boeing a également fait savoir que la suspension de la production n'a pas pour conséquence de supprimer des emplois.
À Renton, ce sont 12 000 salariés qui s'emploient à produire le 737 MAX, sans oublier la myriade de sous-traitants. L'inquiétude est de mise, même si le constructeur annonce des redéploiements sur d'autres sites de la région. Les détails de ces transferts sont encore à venir ; quant aux autres salariés, ils resteront sur place pour maintenir les unités déjà produites.
À Renton, ce sont 12 000 salariés qui s'emploient à produire le 737 MAX, sans oublier la myriade de sous-traitants. L'inquiétude est de mise, même si le constructeur annonce des redéploiements sur d'autres sites de la région. Les détails de ces transferts sont encore à venir ; quant aux autres salariés, ils resteront sur place pour maintenir les unités déjà produites.