En ligne de mire des trois opérateurs : la couverture numérique des zones blanches. Lors de sa lecture au Sénat, la loi montagne a introduit un amendement incitant les opérateurs à mutualiser leurs infrastructures dans ces zones pas ou mal desservies. « Nous sommes très préoccupés par le débat parlementaire sur la couverture numérique du territoire, en particulier l’examen du projet de loi relatif à la montagne. Les intentions du législateur en la matière sont parfaitement louables mais ses orientations nous paraissent contre-productives », s’alarment-ils.
En substance, Orange, Bouygues Telecom et SFR craignent se retrouver dans une situation où Free, le quatrième larron et trublion du paysage des télécoms, n’aurait plus à investir pour couvrir ces zones blanches. Il lui suffirait de s’appuyer sur les infrastructures mises en place au prix fort par ses concurrents. « Loin d’encourager l’investissement et l’amélioration de la couverture, cela contribuera à bouleverser l’économie de notre secteur, à encourager le comportement de celui ou ceux qui voudraient profiter de la capacité d’investissement des autres ».
Les trois opérateurs rappellent qu’ils ont investi près de 8 milliards d’euros l’an dernier dans le déploiement et l’entretien de leurs réseaux. « Vouloir décider par la loi, à la place des opérateurs, les modalités selon lesquelles ils devront investir et construire leurs réseaux mobiles dans des parties entières du territoire, en les contraignant à adopter certaines formes d’organisation et de mutualisation de leurs installations, n’aura pas l’effet attendu », préviennent-ils.
En substance, Orange, Bouygues Telecom et SFR craignent se retrouver dans une situation où Free, le quatrième larron et trublion du paysage des télécoms, n’aurait plus à investir pour couvrir ces zones blanches. Il lui suffirait de s’appuyer sur les infrastructures mises en place au prix fort par ses concurrents. « Loin d’encourager l’investissement et l’amélioration de la couverture, cela contribuera à bouleverser l’économie de notre secteur, à encourager le comportement de celui ou ceux qui voudraient profiter de la capacité d’investissement des autres ».
Les trois opérateurs rappellent qu’ils ont investi près de 8 milliards d’euros l’an dernier dans le déploiement et l’entretien de leurs réseaux. « Vouloir décider par la loi, à la place des opérateurs, les modalités selon lesquelles ils devront investir et construire leurs réseaux mobiles dans des parties entières du territoire, en les contraignant à adopter certaines formes d’organisation et de mutualisation de leurs installations, n’aura pas l’effet attendu », préviennent-ils.