Lors des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) a expliqué que l’Europe avait la possibilité de jouer un rôle stratégique dans la guerre commerciale qui se met en place suite à la fermeture protectionniste impulsée par l’administration Trump. « Dans le rapport de force qu'on voit se profiler entre les Etats-Unis d'une part et la Chine de l'autre, qui représentent deux formes complètement différentes d'un même élan capitalistique, l'Europe peut jouer une carte tout à fait particulière », a expliqué Christine Lagarde.
Cette carte, l’Europe doit la jouer « unie », car le rapport de force se crée avec au milieu « quelqu’un, l'Europe, sans qui l'un ou l'autre des deux pouvoirs n'a pas suffisamment de levier sur l'autre ». De fait, la balance du pouvoir est entre les mains du vieux continent : « L'Europe est stratégique pour l'un comme pour l'autre », tout particulièrement dans le domaine de l’économie et du commerce, estime-t-elle. Lorsqu’ils sont unis, les Européens ont une « véritable voix au chapitre ».
L’Union européenne doit être « un acteur de son destin en même temps qu'une source d'inspiration pour beaucoup d'autres pays du monde », assure Christine Lagarde. Elle se réjouit de la participation de l’UE à un sommet qui se tiendra à Pékin les 16 et 17 juillet. La Chine et l’Europe ayant montré l’intention de défendre le multilatéralisme, c’est peut-être le début de la création d’un axe entre Bruxelles et Pékin contre Washington.
Cette carte, l’Europe doit la jouer « unie », car le rapport de force se crée avec au milieu « quelqu’un, l'Europe, sans qui l'un ou l'autre des deux pouvoirs n'a pas suffisamment de levier sur l'autre ». De fait, la balance du pouvoir est entre les mains du vieux continent : « L'Europe est stratégique pour l'un comme pour l'autre », tout particulièrement dans le domaine de l’économie et du commerce, estime-t-elle. Lorsqu’ils sont unis, les Européens ont une « véritable voix au chapitre ».
L’Union européenne doit être « un acteur de son destin en même temps qu'une source d'inspiration pour beaucoup d'autres pays du monde », assure Christine Lagarde. Elle se réjouit de la participation de l’UE à un sommet qui se tiendra à Pékin les 16 et 17 juillet. La Chine et l’Europe ayant montré l’intention de défendre le multilatéralisme, c’est peut-être le début de la création d’un axe entre Bruxelles et Pékin contre Washington.