Les actionnaires n'ont donc aucune raison valable d'apporter leurs titres à Vivendi, ce qui donne dans le même temps un peu de temps à Gameloft pour peaufiner sa stratégie. Michel Guillemot, patron du studio de jeux vidéo, a dans une interview au Monde estimé que la holding de Vincent Bolloré allait déprécier les actifs de Gameloft.
« Vivendi explique qu'il va nous aider à nous développer à l'international, c'est déjà 96% de notre chiffre d'affaires ! Ils veulent nous donner du cash, nous en avons déjà », déclare-t-il. Mais ce dont a besoin Gameloft, c'est surtout de laisser les développeurs créer les jeux qui se vendront partout dans le monde.
Michel Guillemot indique qu'un rapprochement avec Vivendi « n'est pas de nature à créer des synergies substantielles pour les actionnaires de Gameloft ni à accélérer le projet industriel de la société ». De plus, le management à la manière de Vincent Bolloré ne lui plait pas : « regardez ce qu'il s'est passé chez Canal+, Dailymotion, Telecom Italia. Que reste-t-il du management ? Depuis vingt ans, la méthode de Vincent Bolloré est toujours la même ». De plus, le scénario d'un regroupement avec Ubisoft, la société-sœur, n'est pas non plus à l'ordre du jour. Gameloft veut s'en sortir seul. L'entreprise aura-t-elle les reins suffisamment solides ?
« Vivendi explique qu'il va nous aider à nous développer à l'international, c'est déjà 96% de notre chiffre d'affaires ! Ils veulent nous donner du cash, nous en avons déjà », déclare-t-il. Mais ce dont a besoin Gameloft, c'est surtout de laisser les développeurs créer les jeux qui se vendront partout dans le monde.
Michel Guillemot indique qu'un rapprochement avec Vivendi « n'est pas de nature à créer des synergies substantielles pour les actionnaires de Gameloft ni à accélérer le projet industriel de la société ». De plus, le management à la manière de Vincent Bolloré ne lui plait pas : « regardez ce qu'il s'est passé chez Canal+, Dailymotion, Telecom Italia. Que reste-t-il du management ? Depuis vingt ans, la méthode de Vincent Bolloré est toujours la même ». De plus, le scénario d'un regroupement avec Ubisoft, la société-sœur, n'est pas non plus à l'ordre du jour. Gameloft veut s'en sortir seul. L'entreprise aura-t-elle les reins suffisamment solides ?